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Libye: le bilan des affrontements à Tripoli s’alourdit à 13 morts

Parmi les victimes figurent des militaires et des civils, dont un enfant, selon le porte-parole des services de secours libyens à l’Agence Anadolu

 

Le bilan des affrontements survenus dans la capitale libyenne, Tripoli, vendredi, entre les forces affiliées à la Garde du Conseil présidentiel et la Force al-Radaa (dissuasion), s’est alourdi à 13 morts et 30 blessés.

Oussama Ali, le porte-parole des services de secours libyens (gouvernemental), a affirmé dans une déclaration accordée à l’Agence Anadolu (AA) que parmi les victimes figurent des soldats et des civils, dont un enfant.

Plus tôt vendredi, la même source a déclaré à AA que les affrontements ont fait 10 morts et 27 blessés.

Dans ce contexte, le porte-parole du gouvernement d’union nationale, Mohammed Hammouda, a déclaré que le chef du gouvernement Abdulhamid Dbeibeh, le président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed al-Manfi, et les chefs des services sécuritaire et militaire, se sont réunis pour discuter de la situation à Tripoli.

Hammouda a ajouté, dans un communiqué publié sur Facebook, que “la Force al-Radaa a annoncé son engagement à arrêter les combats”.

Dans ce même contexte, le Conseil présidentiel libyen a exigé, dans un communiqué rendu public vendredi matin, un cessez-le-feu entre les deux parties au conflit, et exhorté les deux forces à regagner immédiatement leurs quartiers généraux.

Selon une source sécuritaire à l’aéroport international de Mitiga à Tripoli, le trafic aérien a été suspendu en raison des affrontements qui ont débuté jeudi soir et se sont renouvelés vendredi matin.

Rappelons que le correspondant de AA a rapporté que la brigade 444, affiliée à l’état-major de l’armée libyenne, est intervenue vendredi matin pour engager une médiation, en positionnant ses véhicules armés dans une zone tampon sur le rond-point de Fornaj (est de Tripoli) dans le but de mettre fin aux affrontements.

La Libye, pays riche en pétrole, est en proie à une scission politique, après l’installation par la Chambre des députés de Tobrouk (est) de Fathi Bachagha au poste de chef d’un nouveau gouvernement en lieu et place du gouvernement de Dbeibeh, qui refuse de transmettre le pouvoir qu’à un gouvernement, résultante d’un nouveau Parlement élu.

Source : Agence Anadolu

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