Le président libérien George Weah a déclaré le viol « urgence nationale » et décrété vendredi soir de nouvelles mesures pour tenter d’enrayer le fléau, après une récente explosion des cas dans le pays.
George Weah multiplie les mesures face à la recrudescence des cas de viols au Liberia. A l’ouverture d’une conférence nationale sur le sujet mardi, le président Weah avait appelé à durcir la législation face à ce qu’il a qualifié d’ »épidémie » de viols dans son pays.
Vendredi, l’ancienne star du football international a notamment annoncé la prochaine nomination d’un procureur spécial chargé des viols et la création d’un fichier des délinquants sexuels, selon un communiqué de la présidence, précisant que d’autres mesures seraient prises ultérieurement.
La fréquence des viols dans ce pays éprouvé par les guerres la pire épidémie d’Ebola de l’Histoire (2014-2016 au Liberia) est une préoccupation ancienne.
L’ONU attribuait ces chiffres en partie à « l’héritage d’impunité laissé par 14 années de guerre civile », (1989-2003, 250.000 morts) au cours de laquelle le viol a servi d’arme de guerre.
Source : afriqueactuelle.net