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L’hommage de Barack Obama aux victimes de la tuerie de Charleston

Neuf jours après l’attaque raciste qui a frappé Charleston, des milliers de personnes se sont rassemblées vendredi 26 juin dans cette petite ville de Caroline du Sud, où Barack Obama va rendre hommage aux neuf morts d’une fusillade qui a ébranlé l’Amérique. Le président s’apprête à prononcer l’éloge funèbre du pasteur Clementa Pinckney, figure de la communauté noire locale, tombé avec huit paroissiens sous les balles de Dylann Roof, jeune partisan de la suprématie blanche, aujourd’hui écroué.

Ceremonie hommage victimes tuerie Charleston

Selon la Maison Blanche, Barack Obama entend insister sur le parcours du pasteur Pinckney, élu démocrate du Sénat de Caroline du Sud, qu’il avait rencontré à plusieurs reprises et qui peut être une « véritable source d’inspiration pour d’autres ».

Outre le président et son épouse, Michelle Obama, le vice-président, Joe Biden, et de nombreux élus du Congrès, au premier rang desquels le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, sont présents. Hillary Clinton, candidate à l’élection présidentielle de 2016, et qui a dénoncé « un acte de terrorisme raciste », s’est également rendue à Charleston.

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« Nous avons besoin d’être ensemble »

Des centaines de personnes n’ont pas pu entrer dans le hall de l’université de Charleston, où se tient la cérémonie, à deux pas de l’église Emanuel. Dès l’aube, de longues files d’attente s’étaient formées dans le centre historique de Charleston, où plusieurs rues ont été interdites à la circulation. « Je voulais absolument être là », a expliqué, très émue, Rose Marie Manigault, 66 ans, arrivée sur place peu après 5 heures. « Nous avons besoin d’être ensemble ». Depuis le drame du 17 juin, des anonymes continuent à déposer fleurs, bougies, ballons et drapeaux américains dans l’église.

« Beaucoup de choses se sont déjà passées depuis cette tragédie », a souligné vendredi Mary Lee, 56 ans, « fière » que la gouverneuse républicaine de la Caroline du Sud, Nikki Haley, se soit prononcée pour le retrait du drapeau confédéré qui flotte devant le Parlement local. « Cela aura un impact sur les mentalités », estime-t-elle, évoquant ce qui est — pour nombre d’Américains — un symbole du passé raciste des anciens Etats esclavagistes du Sud.

La fusillade du 17 juin renvoie à deux questions épineuses des mandats du premier président noir de l’histoire des Etats-Unis : le contrôle des armes à feu, sur lequel il n’a jamais réussi – en dépit de plusieurs tentatives — à faire bouger les lignes, et les tenaces divisons raciales de la société américaine.
Source: lemonde.fr

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