Des centaines de personnes sont sortis ce mardi 3 mars 2020 pour soutenir l’imam Mahmoud Dicko convoqué au tribunal de la Commune V de Bamako.
Cette convocation, suite logique des propos »insurrectionnels » de l’imam, de plus en plus influent sur la scène politique, a été annulée. C’était aux environs de midi, quand des centaines, sinon des milliers de sympathisants de l’ex-président du Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM) ont pris d’assaut la voie menant jusqu’au tribunal.
L’heure est grave et inquiétante, au regard des images et vidéos montrant les « mécontents », les frustrés.
« Nous demandons la démission du Président de la République du Mali d’ici le vendredi », peut-on lire sur la page Facebook »CMAS de l’imam Mahmoud Dicko ».
Après un 5 avril 2019, c’est un vendredi 6 mars 2020 de tous les dangers, qui s’annonce. Toutes les attentions sont focalisées sur cette date du mois de mars très considéré par les Maliens comme un mois qui emporte les régimes.
Cette tension exacerbée tirent ses origines de la crise scolaire, les morts d’hommes par des attaques terroristes qu’il faut contrer.
DACK/icimali