Dimanche 03 juillet dernier, les chefs d’États de la communauté économique des États de ‘Afrique de l’ouest (CEDEAO)se sont réunis à Accra, au Ghana en session ordinaire. A l’issue du sommet, les chefs d’États ont décidé de mettre fin aux sanctions économiques et financières infligées contre le Mali depuis le 9 janvier 2022.
Au lendemain de la levée desdites sanctions, le gouvernement du Mali a rendu public un communiqué lu à la télévision nationale par le porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga, dans lequel il suspend le plan national de reposte aux sanctions.
Le ministre Maiga a remercié le peuple malien et salué son sacrifice et sa résilience. Il a exprimé également la gratitude du gouvernement malien envers le Président de la transition guinéenne, le colonel Mohamady Doumbia, les présidents mauritanien et algérien pour leurs solidarités apportées au Mali pendant ce moment difficile dans son histoire.
En effet, la levée de ces sanctions contre le Mali a été hautement saluée par les Maliens, dont certains ont estimé que les chefs d’Etat ont levé les sanctions pour avoir les moutons du Mali pour la fête de Tabaski. Pour les moutons, le Sénégal et la Côte d’ivoire dépendent suffisamment du Mali, a indiqué un citoyen.
Selon Ibrahim Samaké vendeur de céréales, « que l’embargo soit levé ou pas, nous, ce qu’on a besoin c’est la stabilité de notre pays, c’est la baisse des prix des produits. Car les produits qu’on achetait pendant l’embargo étaient des stocks. Si Dieu nous aide dans deux ou trois mois les nouveaux produits vont rentrer ce qui vont entrainer la baisse des prix ».
Pour Hama Ongoiba commerçant détaillant, « si notre bonheur se trouve de la levée de ces sanctions que Dieu nous aide, mais jusque-là, on continue à rejeter cet embargo à cause des prix élevés des produits et le pétrole ».
« Je suis content de la levée de l’embargo, les frontières sont ouvertes maintenant pour les prix des denrées alimentaires si les commerçants ne baissent pas on va sortir pour dénoncer », a déclaré Boubacar Cissé chauffeur.
Oumar Traore,Stagiaire
Source: L’Observatoire