Eux aussi ? C’est la nouvelle qui n’a cessé de courir la semaine dernière comme si, les marches étaient devenues l’arme fatale contre le gouvernement du Mali, le régime républicain du président Keïta.
Jusqu’ici, les rares vrais créanciers de l’Etat, dieu seul sait qu’ils y en avaient de fictifs, une pratique digne et incroyablement vécue sous l’ancien régime, avaient été mis dans leurs droits, tous leurs droits, nous avait-on dit. Mais voilà que patatras.
D’autres comme si l’hôtel des finances avait fait dans du deux poids, deux mesures, de nouveaux insurgés financiers à leurs dires, feraient croire le contraire. Spoliés de leur droit ?
Le ministère des Finances, incroyablement que cela puisse paraître, ne donne toujours aucun signe en guise de démentis aux allégations de supposés fournisseurs plaignants.
Et pourtant, en la matière, après le point de presse desdits spoliés, le département devrait normalement produire ne serait-ce qu’un communiqué à l’effet d’édifier l’opinion publique nationale du contraire, toute chose qui, aujourd’hui encore se fait désirer.
Que se passerait –il réellement entre le ministère des Finances et ces maliens qui bandent les muscles, les dents serrées sur de couteaux tranchants ? En tout cas ce serait certainement au début du mois de septembre, à moins qu’entre temps, Boubou ne trouve la solution.
Sory de Motti