L’ex ministre de la défense s’exprime sur les circonstances de sa démission et le cadre dans lequel l’attaque du 21 mai a été lancée contre les rebelles à Kidal. Il use savamment de quelques métaphores pour s’adresser à Moussa Mara qui a assimilé son départ à « une mesure de redressement. »
SBM dit en substance qu’il est persuadé que l’histoire rétablira les faits et se dit prêt à témoigner devant la commission parlementaire dont les députés de son parti, l’ASMA, ont appelé le lundi à la mise en place.
Pour Soumeylou, la solution pour répondre à toutes les interrogations du moment, notamment le donneur d’ordre de l’offensive ratée, est d’examiner « toutes les communications, tous les sms échangés entre les gens (militaires sur le terrain et officiels maliens). » De cette manière, « on verra bien qui a échangé avec qui, qui a dit quoi, qui a été le dernier à parler, qui a continué à parler. »