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LES VÉRITES CRUES DU MINISTRE NIGÉRIEN HASSOUMI MASSAOUDOU FONT RÉAGIR LES AUTORITÉS MALIENNES: VA-T-ON ENCORE VERS UN INCIDENT DIPLOMATIQUE ?

Depuis un certain temps, tout porte à croitre qu’il suffit de parler du respect strict du délai de la Transition de 18 mois en cours dans notre pays, pour devenir l’Homme à abattre à tout prix.

Sur le respect du délai de la Transition les autorités nigériennes ne sont pas tendres envers  les autorités maliennes fortement soupçonnées de vouloir trouver tous les alibis afin que les 18 mois de la Transition soient prorogés.

En marge du dernier sommet du G5 Sahel  sur la situation sécuritaire dans les pays du G5 Sahel, aux côtés du Président Français, le Président Nigérien, M. Mohamed Bazoum avait dit sans ambages : « Il ne faut pas permettre que des militaires prennent le pouvoir parce qu’ils ont des déboires sur le front où ils devraient être ». Ces propos avaient suscité la colère chez les militaires au pouvoir au Mali.

Plus que jamais conscient que toute situation désastreuse au Mali affecte tous les pays de la sous-région, le ministre nigérien des Affaires Etrangères, M. Hassoumi Massaoudou, à l’issue du sommet extraordinaire de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) du 16 septembre 2021, n’avait pas hésité à dire plus haut ce que les autres murmurent plus bas, en ces termes : « L’évolution de la situation au Mali ne préjuge rien de bon, parce que les militaires marquent leur volonté lorsqu’ils disent que les élections ne sont pas leur priorité. Pour la CEDEAO, et cela a été réaffirmé : les élections, c’est notre priorité. En février 2022, les élections doivent avoir lieu, sinon nous allons associer l’ensemble de la communauté internationale aux sanctions contre les militaires maliens. Nous exigeons une feuille de route claire pour qu’on aille aux élections. Deuxièmement, nous n’acceptons pas que, dans notre sous-région, des mercenaires viennent s’impliquer, viennent dégrader davantage la situation sécuritaire. Par conséquent, la CEDEAO condamne cette velléité du Mali de signer un accord avec cette société Wagner de mercenaires russes ».

Les autorités maliennes n’ont pas hésité à réagir à ces propos, à travers un communiqué. A travers ce document, le Gouvernement de la République du Mali précise qu’il s’interroge sur les (…)

TOUGOUNA A. TRAORE

Source: NOUVEL HORIZON

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