La présence sur le territoire des observateurs internationaux est toutefois un avantage, ajoute Ibrahima Sangho, car une médiation entre les parties qui revendiquent la victoire s’impose pour garantir la paix dans le pays.
La loi électorale a prévu le règlement d’éventuels différends par la Cour constitutionnelle. C’est en tous cas ce qui rassure le porte-parole du gouvernement.
Le Mali, dont le nord du pays est déjà fragilisé par l’insécurité et la lutte contre le djihadisme, a grand besoin d’une stabilité politique et une contestation violente des résultats de la présidentielle risquerait en effet de porter un rude coup à l’unité du pays.