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Les responsables du cadre d’échange des partis et regroupements de partis politique pour une transition réussie menacent : “A partir du 25 mars 2022, nous ne reconnaîtrons plus les autorités actuelles”

L’hôtel Radisson a servi de cadre le 9 février dernier à l’atelier du Cadre d’échange des partis et regroupements de partis politique pour une Transition réussie au Mali portant sur la proposition d’action pour la sortie de crise et un retour rapide à l’ordre constitutionnel normal. A l’issue des travaux, plusieurs décisions ont été prises.

L’atelier, faut-il le rappeler a enregistré outre les partis et regroupements des partis du cadre d’autres formations politiques et associations. Les débats de cette rencontre qui a enregistré la présence de plusieurs membres de ce regroupement comme le président Dr. Modibo Soumaré, l’ancien ministre Amadou Koïta, Kaou Djim… se sont surtout focalisés sur la décrispation du climat politique et social, la présentation du mémorandum du Parena.

A ceux-ci s’ajoutent la relecture des textes du cadre les rendant adaptés au nouveau contexte, les réformes politiques et institutionnelles, l’organisation des élections présidentielle et législatives, le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national (redéploiement de l’administration et des services sociaux de base.

A l’issue des débats les participants ont convenu, entre autres, de 9 mois pour la durée de la nouvelle Transition ; l’amélioration de la communication du cadre, le rejet de la relecture de la charte en cours au niveau du CNT, l’adoption d’un chronogramme électoral pour l’élection présidentielle et les élections législatives pour la fin de la nouvelle Transition, l’adoption d’une nouvelle loi électorale consensuelle, la non reconnaissance des autorités actuelles à partir du 25 mars 2022 et surtout la mise en place d’une nouvelle Transition avec un gouvernement de mission conduit par un Premier ministre neutre, la mise en place d’un nouveau CNT et l’élargissement de la base du Cadre.

Le président du Cadre d’échange des partis et regroupements de partis politique pour une transition réussie au Mali Dr. Modibo Soumaré a regretté le mépris du Premier ministre de la Transition à leur égard.

“Depuis plusieurs mois, nous avons écrit au Premier ministre de la Transition, il n’a jamais daigné nous répondre. Aujourd’hui, nous sommes dans l’obligation de nous assumer, les résolutions de cet atelier sont les réponses à cette tentative à peine voiler de la confiscation du pouvoir que nous allons jamais accepter”, a fait savoir Dr. Soumaré qui a invité le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta à prendre la mesure de la situation.

“Nous lui tendons la main, une main qui ne tremble pas, mais une main ferme, amicale et patriotique. Nous invitons le président à se mettre au-dessus de la mêlée. Nous pensons aussi que le gouvernement avec à sa tête le Premier ministre  déclare la guerre à tout le monde, aux amis du Mali, à la France en passant par le Danemark, aux Etats-Unis et les pays membres de la Cedeao”, a déploré le président du Cadre. Il s’indigne du fait que le gouvernement n’a pas pu produire un chronogramme acceptable pour éviter l’embargo à notre pays.

Pour le président du Cadre, Dr. Soumaré, le Mali Kura risque de rattraper ses concepteurs. “Aujourd’hui, ceux qui sont CNT prennent plus d’un million par mois tandis que durant la Transition du CTSP, les membres  touchaient 75 000 F CFA seulement. Les maliens continuent d’acheter le kilo du sucre à plus 700 F CFA suite à l’incapacité d’un gouvernement incompétent“, a-t-il dénoncé. Il a invité les maliens à regarder en face car, selon lui, les pays de la Cédéao sont des amis du Mali et personne ne pourra nous mettre dos à dos avec les pays de la sous-région.

Kassoum Théra

Source: Aujourd’hui-Mali

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