J’ai pris cette décision dans le cadre du droit international. Il n’y avait pas de temps à perdre, ou plus exactement si nous avions laissé le temps, c’était celui du terrorisme qui aurait à ce moment-là conquis l’ensemble du Mali. Je l’ai fait, ce choix, au nom de la France, parce que c’était notre responsabilité. J’assure ici, le Mali retrouvera son intégrité territoriale, le moment est proche. Viendra le temps politique, celui du dialogue, de la réconciliation, de la stabilité dans ce pays et dans cette région de l’Afrique de l’ouest, le temps du développement et ce temps-là doit être celui des organisations africaines, elles y sont prêtes, elles sont déjà présentes sur place. Former et équiper l’armée malienne, et les forces de la MINUSMA, permettant d’assurer la sécurité sur le territoire, d’éviter des exactions et les règlements de compte, permettre la transition politique, le rétablissement de la démocratie, le processus électoral.»

Statut de l’opposition

Le groupe parlementaire VRD mécontent du document proposé

C’est la raison principale du énième renvoi du statut de l’opposition, le jeudi dernier. C’est ce qui nous a confié le député Alkaidi Mahamoudou, membre du groupe parlementaire Vigilance Républicaine et Démocratique (VRD). Selon lui, le texte contient certaines irrégularités et insuffisances que son groupe parlementaire souhaiterait corriger. C’est pourquoi, il a demandé que le texte soit renvoyé afin de l’assainir et d’y apporter des amendements.

A noter que c’est la troisième fois, depuis le début de cette législature en cours, que ce statut est renvoyé pour modifications. De l’autre côté, il semblerait qu’il y ait une guerre froide entre Soumaila Cissé, Président de l’URD, et Modibo Sidibé, Président des Fare quant à la désignation du chef de file de l’opposition. Car ce statut devrait conférer au chef de l’opposition un certain nombre d’avantages et tout le monde veut l’être. Mais pour l’instant, tout laisse croire que c’est Soumaila Cissé qui est favori à ce poste. A suivre.

Nomination au ministère de l’urbanisme et de l’habitat

Quand le ministre ‘’Dra’’ oublie les hommes de presse

Un département ministériel sans chargé de communication. C’est en tout cas le scénario qui se présente à l’urbanisme et à l’Habitat dirigé par le jeune Dramane Dembélé. Aucun des trois chargés de mission nommés n’a le profil d’un communicateur. A moins que le ministre ne transforme un d’entre eux en chargé de communication pour faire appel à l’Ortm ou les autres organes afin de couvrir ses déplacements. Une vision trop réductrice du rôle de chargé de communication qui élabore et met en œuvre le plan de communication départemental de même qu’il conçoit et met en forme les différentes communications du Ministre. C’est ce qui fait que tous les autres départements ont en leur sein un journaliste confirmé.

Régie de recettes de la direction régionale des transports du district :

Déjà de sérieux problèmes

Alors que tous les usagers de ce service technique de l’Etat s’émerveillaient sur les performances de cette régie il y a quelques temps sous la conduite du jeune Raphael Diakité qui a atteint des records jamais égalés en vente de timbres, voila que le trésor envoie un autre agent dont les capacités sont sérieusement mises en doute. Kalilou Keita c’est son nom, est juste bon pour classer des archives. Depuis son arrivée à Sogoniko, non seulement les recettes ont largement chuté mais la cohabitation avec les usagers est devenue difficile. Les dossiers qui doivent sortir quotidiennement sommeillent durant trois jours dans son bureau et le sieur Kalilou ne se prive pas pour manquer de considération à tous ceux qui lui feraient des reproches. Espérons que le nouveau directeur général du trésor trouvera une solution rapide à cet état de fait surtout que le prédécesseur de Kalilou en l’occurrence Raphael Diakité n’était pas parti pour une quelconque contre performance, mais plutôt parce que l’ancien DG voulait juste placé son homme.

La Rédaction

SOURCE : Le Prétoire