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Les potins de «Le prétoire» : Affrontements entre maliens et guinéens à Fanarafa : L’on dénombre des morts, des blessés et des dégâts matériels

Les sites d’orpaillages sont devenus un danger pour les populations riveraines de ces sites. Car l’or fait que la violence est le langage est le mieux usité par les orpailleurs pour se faire entendre. C’est fort de cela que des affrontements sanglants ont opposé, le mardi 23 février dernier, à Fanarafa, dans le cercle de Kangaba, les Maliens de cette localité et des Guinéens de Balantougou.

 Amadou Haya Sanogo

Tout serait parti de l’envahissement du site d’orpaillage de Fanarafa, côté malien, par des Guinéens. Toute chose à laquelle les habitants de ce village ont opposé un refus catégorique, mais le Guinéens ne voulaient rien entendre. Des échauffourées ont donc éclaté entre les Maliens et les Guinéens, mais l’intervention rapide des forces de l’ordre à permis de calmer les ardeurs. Mais, c’était mal connaitre l’intention des Guinéens qui sont revenus à la charge hier mercredi 24, minus de machettes et de fusils dès les premières heures de l’aube, pour s’en prendre aux habitants du village. L’on dénombre un important dégât matériel, des blessés et des morts. Aux dernières nouvelles, le calme est revenu dans le village et les autorités administratives des deux pays essayent tant bien que mal de faire baisser la tension.

 

Protection du patrimoine culturel du Mali

Pourquoi Alpha O. Konaré garde-t-il toujours les archives du Fort de Médine ?

C’est le conservateur du site, Gaoussou Fofana, qui l’affirme : l’ancien Président de la République du Mali détiendrait les originaux des archives du Fort de Médine. Mais pour quel motif ?

Dans un entretien qu’il nous a accordé, M. Fofana nous a confié qu’après sa nomination en tant que conservateur, il avait le souci de la préservation des archives du Fort. C’est pourquoi il a souhaité que ces archives qui constituent un patrimoine national et même mondial puissent être sauvegardées comme le sont les manuscrits de Tombouctou. Ainsi, il a pris l’initiative d’envoyer ces archives au Président Konaré, en tant que fils du terroir et historien de profession pour leur sauvegarde. A sa grande surprise, il n’a reçu que des photocopies des documents qu’il avait envoyés. Alpha a gardé les originaux. Le vieux Gaoussou se demande pourquoi Alpha a décidé de les garder ? A la question de savoir s’il a engagé une procédure pour les récupérer, le vieux Fofana répond : «que puis-je faire face à un ancien Président de la République ?»

Une chose est sûre, ces documents datant de l’époque coloniale et qui retracent l’histoire du Fort sont un patrimoine appartenant à l’ensemble du peuple malien et à celui du Sénégal, avec lequel le Mali partage ce pan d’histoire, et même la France. De ce fait, ils ne pourraient être détenus par un seul individu pour son usage personnel. Alpha doit restituer au Mali et aux Maliens leur patrimoine. La place de ces archives est au Fort de Médine où elles devraient être restaurées et bien conservées pour servir les générations futures.

 

 

Affaire bérets rouges                                                               

Un procès en vue pour Amadou Haya Sanogo

Attendu depuis des mois, le procès d’Amadou Haya Sanogo et de plusieurs autres membres de l’ex-junte pourrait se tenir très prochainement. « Peut-être en juin », estime une source judiciaire proche du dossier, nous informe le magazine Jeune Afrique dans sa parution du 22 février. L’instruction menée par le juge Karembé est close.

Les faits remontent à 2012. Quelques jours après le putsch des hommes de Kati, un contre coup d’Etat mené par les bérets rouges fidèles à ATT avait été déjoué dans le sang. Plusieurs participants à l’opération avaient été exécutés au cours des jours suivants et enterrés dans le plus grand secret, à la nuit tombée, dans une fosse commune. Selon la même source, les diplomates accrédités à Bamako suivent de près le dossier. D’un peu trop près ? Le 9 décembre 2014, le Procureur général près la Cour d’appel, Daniel Tessougué, a reçu la visite inattendue de l’ambassadeur d’un pays européen qui souhaitait s’assurer que le dossier ne serait pas enterré. Et que le « remarquable travail» (ce sont ses termes) de Karembé ne tomberait pas dans l’oubli. Une initiative fort peu appréciée par le magistrat.

ADMINISTRATION PUBLIQUE MALIENNE

Papa Mambi Keïta en «prison»

A voir le bureau du célèbre Inspecteur divisionnaire, Papa Mambi Keïta, car c’est de lui qu’il s’agit, on se croirait dans une prison. Il  est enfermé dans une «porcherie» de   2 m² à peine à  la Brigade d’investigation judiciaire.

Bien que régulièrement sollicitée, cette  prison, pardon, ce bureau  ne peut même pas abriter dans les conditions optimales 3 personnes.  Puisque  qu’à défaut de la maman, on se contente de la grand-mère, nous faisions partie de ces infortunés visiteurs ce mardi 24 février dans le cadre de la recherche de l’information relative au piratage du réseau Orange Mali.

 

En plus, dans ce poulailler, il est impossible d’apercevoir la lumière du jour. C’est une maudite ampoule  et un climatiseur qui se démêlent pour maintenir en vie l’inspecteur Keïta dans son lieu de travail. Malgré tout, il se dit déterminé à mener à bien les missions a lui assignées.

 

 

 

 

 

ALGER          

Les pourparlers en stand-by

Les pourparlers inter-maliens à Alger sont en stand-by. Ils attendent le document de la médiation, si l’on en croit notre confrère du Studio Tamani, sur place. La semaine dernière, les différentes parties ont paraphé un texte intitulé «engagement d’Alger». Pour autant les mouvements de la coordination réclament toujours la création d’un État Fédéral. Selon le chargé de la communication de la coordination, Mohammed ElmaouloudRamadane, cette appellation Azawad est nécessaire pour les régions nord. Il faut qu’il soit reconnu comme une étendue qui s’appelle Azawad. En ce qui concerne le gouvernement, cela est une ligne rouge. Il y a le système fédéral qui est demandé dans la proposition de la coordination et qui est rejeté du côté du gouvernement. C’est dire qu’il y a de part et d’autre des points qui sont très éloignés et demandent beaucoup de travail et de concession. Je crois qu’il est temps que les acteurs sachent que le temps n’est plus à la guerre ».

Selon Habala Ag Hamzata, secrétaire général du GATIA, membre de la Plate-forme, «parvenir rapidement à un accord est capital compte tenu de la situation qui prévaut dans les pays voisins victimes de BokoHaram».

 

EQUIPEMENTS MILITAIRES

Les FAMa manquent de gilets pare-balles

Depuis un moment, l’Armée malienne souffre de sérieux problèmes d’équipements, notamment de gilets pare-balles.   Actuellement, le débat au tour d’un déficit de gilets pour la protection de nos soldats demeure passif. Le sujet a fait l’objet de controverse lors de la libération de  Konna, où beaucoup de soldats maliens ont perdu la vie suite à l’absence de cet équipement. Selon les estimations, les gilets pare-balles que possède l’Armée malienne ne peuvent en aucun cas couvrir l’ensemble des besoins en la matière. Les différentes forces étrangères qui opèrent au Mali dans le cadre de la Minusma et de Barkahne et autres  sont biens équipés de gilets que les nôtres. Est-ce un manque de volonté politique ou un laisser-aller de la hiérarchie militaire. L’achat de gilets, sous la transition, a fait couler beaucoup d’encre et de salive. «1 gilet pare-balle coûte extrêmement cher,  soit 900 000 F CFA ou plus et l’État n’a pas les moyens financiers adéquats, vu la situation financière déficitaire du Budget national », avait laissé le Général Yamoussa Camara, alors ministre de la Défense, suite à son interpellation par un député sur le sujet.

source :  Le Prétoire

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