Le CCG a réclamé au «Conseil de sécurité de l’ONU de prendre une décision sous le chapitre 7 de la Charte de l’ONU», lors d’une réunion extraordinaire convoquée à Ryad, la capitale de l’Arabie saoudite voisine du Yémen.

Le chapitre invoqué prévoit des mesures coercitives en cas de menace contre la paix, allant de sanctions économiques à l’usage de la force militaire.

Les pays du CCG avait dénoncé le 7 février «un coup d’Etat» des miliciens chiites qui avaient dissous la veille le Parlement et mis en place un Conseil présidentiel en guise d’exécutif.

Cette fois, ils appellent la communauté internationale à rejeter la «déclaration constitutionnelle» par laquelle les miliciens chiites se sont emparés du pouvoir.

Les monarchies du Golfe exigent par ailleurs dans leur communiqué que «des mesures urgentes soient prises pour garantir la sécurité du président Abd Rabbo Mansour Hadi et du Premier ministre Khaled Bahah», qui ont tous deux démissionné sous la pression des Houthis et sont assignés à résidence.

Renouer le dialogue

Enfin, le CGG exprime son «espoir» que le dialogue renoué lundi à l’initiative de l’ONU aboutisse à une entente «restaurant le processus politique», en référence à un accord conclu en janvier 2014 au terme de plusieurs mois de dialogue national.

Si un tel accord n’est pas conclu, les Etats du CCG prendront «les mesures nécessaires pour préserver leurs intérêts vitaux qui résident dans la stabilité et la sécurité du Yémen», ont-ils mis en garde sans donner plus de détails.

Le CCG a enfin réclamé une réunion urgente de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) sur le Yémen.

Source: afp