Emmanuel Macron s’est rendu ce jeudi au parc éolien de Saint-Nazaire, composé de 80 éoliennes capables de fournir 20% de l’électricité du département de la Loire-Atlantique. Une partie du parc est déjà opérationnelle, mais il aura fallu plus de dix ans. Jean-Michel Aphatie trouve normal que cela prenne autant de temps. “Tout est long, mais il y a un monsieur qui veut aller beaucoup plus vite, il s’appelle Emmanuel Macron… Bien sûr que c’est possible”, souligne-t-il. Et d’ajouter, “aujourd’hui on s’affole, il faudrait construire tous les chantiers très vite. Je ne sais pas si c’est bien.” Pour lui, “les travaux en France, c’est toujours long, il faut faire avec”.
Nicolas Bouzou, lui, s’est intéressé au débat sur la taxation des superprofits. À l’occasion de sa proposition de loi, le groupe LFI-Nupes a reçu le PDG de TotalEnergies. Pour l’économiste, on a assisté à une riposte du géant du pétrole. “Le dialogue était intéressant, il est légitime… J’ai trouvé les arguments de Patrick Pouyanné plus forts que ceux de Manuel Bompard”, lance-t-il. Et de continuer, “c’est important de comprendre comment fonctionne une entreprise comme TotalEnergies et comment elle fonctionne en France”. Et de conclure, “donc, fiscalité punitive, car on n’aime pas les superprofits, on est pleins de ressentiment, ou la prospérité et la réindustrialisation et la transition écologique… Il faut choisir”.
Et que se passe-t-il au Mali ? D’après Abnousse Shalmani, “c’est vraiment une catastrophe”. “Aujourd’hui le Mali célèbre le 62ème anniversaire de son indépendance, alors, on n’a aucune image. Et en même temps, il y a un sommet extraordinaire de la CEDEAO qui se tient en marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, pour parler essentiellement du Mali”, poursuit-elle. Pour elle, ce pays est isolé, mais il lui reste deux amis, en l’occurrence les deux qui ont fait des coups d’État, ces dernières années : la Guinée du colonel Mamadi Doumbouya et le Burkina Faso du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. Pour, la diplomatie, c’est à peu près catastrophique. Sur le plan sécuritaire, la zone des trois frontières que surveillait Barkhane, avec la crainte de devenir le lieu de vie de l’État islamique, est en train de le devenir. “Ce qui est en train de se passer, c’est que le Mali est en train de devenir le Burkina Faso”, estime l’écrivaine.
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