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Les mauvais comptes de la libération des otages français du Niger

Ils disent avoir « fait un travail », ils réclament leur dû. Un ancien colonel de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) reconverti dans la sécurité privée, Jean-Marc Gadoullet, et un rebelle touareg malien devenu député, Ahmada Ag-Bibi, réclament ensemble 1,5 million d’euros à chacun des groupes Areva et Vinci. La somme, selon eux, aurait dû leur être versée par les deux entreprises au terme du contrat qui les liait à elles pour la libération, en 2013, de leurs employés retenus par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). « Il me manque les deux tiers de mes engagements », affirme M. Gadoullet, que Le Monde a rencontré à Paris le 25 juin 2015. Une réunion entre les avocats des différentes parties est prévue le 9 juillet.

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Cet épisode éclaire les luttes intestines qui ont affleuré dès 2011 dans le dossier des sept otages français enlevés en septembre 2010 sur le site de production d’uranium d’Arlit au Niger. Début 2011, au Mali. M. Gadoullet parle au redouté chef d’AQMI, Abou Zeid, et il récupère avec succès les trois premiers otages, dont Françoise Larribe, grâce à l’aide des Touareg d’Ag-Bibi.

Mais en 2013, il est officiellement sorti de la négociation pour la libération des quatre derniers otages français. François Hollande, le 4 juillet, réunit les familles à l’Elysée pour leur annoncer qu’après des mois infructueux, une nouvelle filière va travailler à leur libération. Celle-ci est menée par Pierre-Antoine Lorenzi, président de la société de sécurité privée Amarante, proche de Cédric Lewandowski, le directeur…lire la suite sur lemonde.fr

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