À10 mois des élections présidentielles et législatives, les états-majors des formations politiques sont en mouvement en vue de se positionner pour la course de Koulouba 2022. Si le président de l’Union pour la République et la Démocratie (URD), Soumaïla Cissé a été emporté des suites de la maladie à Coronavirus, le 25 décembre 2020, les uns et les autres ont des agendas cachés sur le dos de ce grand parti qui peut fortement valoir lors des prochaines élections.
Sur le terrain politique malien, en longueur de journée, on entend des slogans du genre : « La politique du ventre quand tu nous tiens » ; « Prostitution politique » ; « Transhumance politique ». La question qui revient est la suivante : N’est-il pas temps de moraliser la façon de faire la politique au Mali ? Comme disait récemment le président d’un parti politique ayant occupé des hautes fonctions dans notre pays : « Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, la politique, c’est l’honneur et la dignité. La politique, c’est la parole donnée. La politique est loin d’être le mensonge. La politique est basée sur un programme et une vision réalisable pour le bonheur des communautés ».
Si le candidat naturel de l’Union pour la République et la Démocratie (URD), Soumaïla Cissé qui a été, à trois reprises, au second tour de l’élection présidentielle au Mali n’est plus, déjà des cadres de cette grande formation commencent à prendre position pour d’autres candidats aux prochaines échéances électorales. Les cadres, militants et sympathisants du parti de la poignée des mains sont plus que jamais décidés et déterminés à mener à bon port les idéaux de feu Soumaïla Cissé. Ceux-ci sont en train de (…)
TOUGOUNA A. TRAORE
NOUVEL HORIZON