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Les lieutenants du chef jihadiste malien Iyad Ag Ghali, « l’ennemi public numéro un »

Piliers du Nord, hommes du Centre, juges islamiques… Dans la guerre qu’il mène au Sahel, le patron du JNIM s’est assuré la loyauté d’hommes de l’ombre.

C’est une série de noms, souvent sans visage, dont le CV se décline en nombre de morts et en zones d’influence. Ils sont d’origine diverses et ont fait leurs armes au sein de factions rebelles ou jihadistes variées. Tous, aujourd’hui, ont prêté allégeance au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (le JNIM, selon l’acronyme arabe le plus souvent utilisé).

À la tête de cette filiale sahélienne de la nébuleuse jihadiste Al-Qaïda : Iyad Ag Ghali. Le Touareg malien a pris les armes à plusieurs reprises pour réclamer l’indépendance de l’Azawad (le nom donné par les sécessionnistes au nord du Mali) et combattre au Liban, en Libye, ou encore au Tchad.

L’armée française l’a longtemps considéré comme l’ennemi public numéro un au Sahel. Une décennie d’intervention militaire de l’Hexagone au Mali n’aura pas suffi à le neutraliser. Le patron du JNIM est un combattant aguerri et un fin stratège qui a su, au fil des ans, tisser un réseau d’influence et d’allégeances.

Celui qui répond, hiérarchiquement, à Abou Obeida Youssef al-Annabi, le chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), s’est adjoint la loyauté de milliers de combattants. Nombre d’entre eux sont décédés, mais Iyad ag Ghali peut encore compter sur l’appui de lieutenants armés, de théoriciens et de juges islamiques pour servir la propagation du groupe et de ses idées.

jeuneafrique

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