L’armée nigérienne et l’Opération Barkhane ont mené ce dimanche, des combats contre une organisation terroriste à Miam près de la frontière malienne. Ces incidents se déroulent au moment où des localités d’Ansongo et Ménaka se vident de leur population. Par ailleurs, des attaques terroristes et affrontements ont été enregistrés ce week-end dans le pays.
L’armée nigérienne et l’Opération Barkhane ont engagé dimanche des combats contre une branche de l’Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS). Les affrontements ont eu lieu à Miam, une localité nigérienne près de la ville d’Anderanboukane dans la région de Ménaka au Mali.
Des sources locales plusieurs morts ont été enregistrées de part et d’autres. Contacté par nos soins, le porte-parole de l’Opération Barkhane au Tchad a confirmé que l’armée française à apporter un appui aux armées nigériennes à Miam.
Cependant, il dément l’intervention de l’armée française sur le territoire malien. La même source a souligné par ailleurs, que deux suspects ont été arrêtés sans donner plus de détails.
Ces affrontements ont occasionné des déplacements massifs de populations. Dans la ville de Ménaka, ils sont plus de65 mille personnes réparties entre 11.000 ménages déplacés à vivre dans la détresse et la précarité, selon le gouvernement. La ville deTalataye dans le cercle d’Ansongo, s’est complètement vidée de ses habitants, selon des élus locaux. Ils précisent qu’au moins 130 ménages ont fui pour Gao et d’autres ont migré pour des localités plus sûres.
Niger, une manifestation pour le départ de Barkhane
Le mouvement Nigérien M62 – Moutountchi/Bourtchintarey a organisé le 18 septembre une manifestation pour exiger le retrait de la Force française Barkhane du territoire nigérien. Les responsables du Mouvement reprochent à Barkhane une atteinte à la souveraineté et un mépris envers le peuple nigérien illustré par des tueries multiples des populations civiles. Une situation qui intervient après le départ de Barkhane du Mali.
Studio Tamani