Le regard du monde entier est tourné ce mardi 5 novembre 2024 vers la plus grande démocratie au monde où se déroulera l’élection présidentielle qui permettra d’élire la Présidente ou le Président de la première puissance mondiale. L’enjeu de cette élection est qu’elle opposera pour la première fois une candidate noire, Kamala Harris à un ancien Président Donald Trump.
Jamais le pays de l’Uncle Sam n’a été aussi proche l’exploit historique, celui de briser enfin le mythe de la femme et de surcroit une femme de couleur qu’aujourd’hui. Les sondages bien que très serré donne une légère avance à la candidate Démocrate, mais ces sondages sont ceux qu’ils sont ne pourraient pas être un indicateur très fiable en faveur de l’un ou de l’autre candidat. Les américains vont-ils encore une fois donner une leçon de démocratie au reste du Monde ? Le Pays de tous les extrêmes va-t-il élire pour la première fois une personne de couleur de surcroit une femme à la tête de la première puissance du monde ?
Si certains électeurs ont déjà voté depuis plus de dix jours par anticipation le reste accomplira son devoir citoyen demain mardi 5 novembre pour élire le successeur de Joe Biden à la maison blanche. Pour rappel la campagne électorale américaine a tenu toutes ses promesses en termes de débats, de critiques, d’invectives, de rebondissements et même de violences tant physiques que verbales. Un seul face à face, mais qui a été aussi riche en idées et en propositions, même s’il n’a permis à aucun candidat de se démarquer de l’autre, les sondages d’après débat ont donné la victoire à la candidate Kamala Harris. La campagne a été émaillée d’incidents dont les deux plus emblématiques ont été la tentative d’assassinat du candidat des Républicains, Donald Trump, qui a échappé à la mort à deux reprises. Quant à sa rivale Démocrate, elle a fait l’objet souvent d’injures racistes et sexistes, malgré ces couacs qui sont propres à la société américaine, les électeurs tout comme les observateurs ont eu droit à une campagne la plus ouverte et la plus riche. Deux styles, deux visions, deux genres, deux générations différentes se sont affrontés pendant plus trois mois autour des thèmes qui préoccupent les américains comme entre autres l’immigration et l’économie. Tous les Etats américains ont été sillonnés par les deux candidats et leurs équipes de camapgane pour vendre les programmes de leurs candidats
Les américains vont-ils encore une fois donner une leçon de démocratie au reste du Monde ?
Les élections américaines sont incontestablement celles qui sont les plus suivies au monde. Elles attirent non seulement les observateurs et tous les démocrates à travers le monde, mais aussi elles sont la boussole pour le reste du monde, car du choix du bon président américain dépendra la paix et la stabilité mondiale. Donc ces élections intéressent plus d’un citoyen du monde libre. Autres faits qui seront scrutés par le monde entier c’est la proclamation des résultats, le mode de scrutin américain, avec cette histoire des grands électeurs, unique au monde, laisse de nombreux observateurs pantois. Si ce mode a été expérimenté pendant de siècles, il ne semble pas être une garantie sûre, d’où les risques d’une contestation comme en 2O16 quand Trump a fait envahir le Capitole par ses partisans pour réclamer sa victoire qui lui a été volée. Mais qu’à cela ne tienne la démocratie américaine est l’une des plus enviables et les plus solides au monde. Les institutions américaines n’étant pas taillées sur mesure des individus résisteront aux assauts des extrémistes.
Le Pays de tous les extrêmes va-t-il élire pour la première fois une personne de couleur, de surcroit une femme à la tête de la première puissance du monde ?
La réponse à cette question sera connue demain mardi 5 novembre 2024. Pour l’heure chacun y va de son petit commentaire. C’est ce qui sûr c’est la toute première fois dans l’histoire des Etats Unis qu’une femme noire se trouve en ballotage très favorable pour accéder à la Maison Blanche en tant que Présidente. C’est inédit dans une société fortement ségrégationniste, conservatrice, misogyne, mais puis que les américains veulent toujours être un modèle en tout, il n’est pas exclu que le peuple américain se réveille avec un visage noir à la tête du pays et cela pour les quatre prochaines années. Si Kamala Harris n’est pas élue c’est que les américains ne sont pas prêts à mettre une femme à la tête de leur pays, comme ce fut le cas de Hilary Clinton ; Par contre si elle venait à être le choix de la majorité des électeurs c’est que l’Amérique a confirmé son leadership sur le reste du monde et que ce sous-continent est celui de toutes les possibilités, il suffit d’y croire et de persévérer.
Youssouf Sissoko
Source : L’Alternance