Le 4 Janvier dernier, l’Association Tombouctou Culture et Cinéma a lancé, au Centre Ahmed Baba, le festival de cinéma international « les Écrans de Tombouctou ». Organisé avec l’appui financier de la MINUSMA, il s’est poursuivi jusqu’au 6 janvier.
Des cinéastes, des acteurs et des techniciens se sont retrouvés pour promouvoir le cinéma et créer ainsi des opportunités pour tous les jeunes passionnés de septième art.
Les communautés se sont retrouvées autour des films projetés en plein air, sur les espaces publics des différents quartiers de la ville de Tombouctou. « Retour aux sources » de Koutoumna Dikpina TCHAPO du Togo, « Le Royaume perdu » de Georges DIODJI du Maroc, « Héritage » de John Franc ONDO de Gabon ou « Mougnou ni sabali » de Kaourou MAGASSA figurent parmi les films proposés aux spectateurs.
« Je suis heureux de voir Tombouctou ouverte au monde, par le biais de ce festival, qui est aussi le premier du genre dans le pays » a déclaré Albouhari Ben Essayouti, Chef de la Mission culturelle de Tombouctou.
L’événement s’est clos par la cérémonie de remise de prix des différentes catégories. Le prix de reconnaissance est revenu à la MINUSMA, tandis que Kaourou MAGASSA a remporté le grand prix de cette première édition.
Soutenir la culture pour promouvoir la paix
Ce soutien de la MINUSMA au festival « Les écrans de Tombouctou » fait écho à l’engagement de la Mission, au côté du secteur de la culture en tant que vecteur de cohésion sociale, au service de la paix. Il s’inscrit dans une dynamique de la Mission qui l’a conduite à soutenir d’autres actions culturelles comme « le festival du vivre ensemble de Tombouctou », l’orchestre Kanaga de Mopti ou encore plus récemment le festival sur le Niger « Ségou’ Art ».
« Nous croyons fortement à l’importance que revêt le médium culturel pour faire avancer la recherche de la paix, une paix à laquelle aspire profondément le peuple malien, » expliquait El-Ghassim WANE, Chef de la MINUSMA, lors de l’ouverture de la Caravane de la paix du festival Segou’ Art, le 5 février dernier dans la cité des Balanzans (Ségou).
« Ce festival est extrêmement important à cet égard, tout comme d’autres activités culturelles au Mali et nous devons continuer à bâtir là-dessus, » avait-il ajouté avant de conclure : « je voudrais féliciter le monde culturel malien. Comme j’ai l’habitude de le dire, le Mali est certes en crise mais tout n’est pas que crise au Mali, on voit le talent et la créativité partout. C’est en bâtissant sur ses talents, cette créativité que le Mali va retrouver la paix qui a caractérisé son histoire ».
Source : MINUSMA