Le plus en plus le dossier relatif à l’arrestation de Moussa Timbiné, Boubou Cissé et autres, suite au coup d’Etat du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) devient une « patate chaude » entre les mains des putschistes qui subissent une pression qui ne dit pas son nom. Qui empêche le Président de la Transition, Colonel-Major à la retraire Bah N’Daw de libérer ceux-ci ?
Le Président de la Transition Bah N’Daw agit-il dans un canevas défini par le CNSP ? Peut-il donner des ordres sans le quitus du CNSP ? Ces questions ont leur sens dans la mesure où les uns et les autres ne comprennent rien concernant la gestion du pays. Que Dieu sauve le Mali et les Maliens qui ont tant souffert ! Qu’est-ce qui est reproché aux personnes détenues ? Le CNSP est-il au-dessus de la loi ? Si on leur reproche des choses, pourquoi ne pas les mettre à la disposition de la justice ? Ce qui est sûr et certain, nul ne doit se rendre justice. Les observateurs de la scène politique sont formels, naturellement si on veut que cette transition réussisse, il faut libérer tous les détenus. Selon ceux-ci, ils ont fait quoi pour qu’on les garde en détention, la raison du plus fort est quelques fois la meilleure. Quand même Bah N’Daw doit s’assumer.
Les députés de la sixième législature, les Organisations de Défense des Droits de l’Homme, les Chefs d’Etat de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont aux trousses des membres de la junte pour la libération des personnalités détenues ou séquestrées à Kati. Les députés de la sixième législature dont Mme Haïdara Aïssata Cissé dite Chato porte la voix exigent la libération sans délai de Moussa Timbiné, de Dr Boubou Cissé et de tous les autres détenus.
« Le Camp Soundjata Keïta de Kati est un Camp militaire et non une prison. Moussa Timbiné, Dr (…)
Tougouna A. TRAORE
NOUVEL HORIZON