Face aux coupures intempestives d’électricité, de nombreuses personnes se sont tournées vers les groupes électrogènes. C’est certes fructueux pour les vendeurs, mais ils constituent des dépenses de plus pour les utilisateurs.
Karim Fofana est vendeur de groupes électrogènes et accessoires au marché de Ngolonina. Des groupes électrogènes de différentes marques sont exposés devant sa boutique. Depuis quelques semaines, son chiffre d’affaire a augmenté, à cause des coupures d’électricité. « Le marché des groupes électrogènes est florissant. Nous vendons pour les bourses moyennes, des groupes électrogènes à 250 mille voire 400 mille et pour les entreprises à partir de 4 millions selon la marque », ajoute-il.
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Des dépenses de plus
Des utilisateurs de groupes électrogènes regrettent qu’ils n’ont d’autres choix que de recourir à ces équipements qui constituent des dépenses en plus les dépenses engendrés par ces machines.
« Il y a trop de dépenses. Notre groupe fonctionne avec 200l de gas-oil par jour. Ça nous coûte plus de 150 mille F CFA. Avec tout ça dès la fin du mois, on nous apporte la facture d’électricité », affirme un gérant de station d’essence. Alors qu’un hôtelier témoigne.« Si on gagne 50 mille francs par jour et qu’on achète 10 mille francs de gas-oil, on ne gagne rien ». Pour ce dernier, « le groupe électrogène ne fait pas son affaire ».
Studio Tamani