Entendu dans des grins :
- « Madou, décidement le P.M est très remonté contre la révolution du 26 mars. Plus de trente ans après, il attribue tous les malheurs de ce pays à l’instauration de la démocratie ! » Ecoute, cher ami, c’est grâce à cette démocratie, qu’il est aujourd’hui P.M, qu’il cesse de regarder trop dans le rétroviseur et s’occupe de notre sécurité. Pas plus tard que le dimanche 21 novembre, un car de transport en commun de 50 / 60 places venant de Dogofri en partancepour Bamako, a été vidé de ses passagers et brûlé et ceci à 3km d’un camp militaire ! Les passagers ont eu la vie sauve grâce à l’intervention des dozos et de quelques militaires.
- « Djo, le président de la Transition semble avoir pris en main la question de l’inclusivité pour les ANR, en recevant les groupements politiques ». C’est vrai, Madou, mais il devrait faire attention, pour certains politiques, il devrait se débarasser de son PM. Or, qu’on l’aime ou qu’on le déteste, nul ne peut nier la loyauté du PM actuel et en cette période de crise, la loyauté du collaborateur principal est indispensable si on a l’ambition de refonder l’État malien en décrépitude.
- « Chers amis, n’avez-vous pas remarqué que depuis quelques mois, il y a un vrai mattracage médiatique des occidentaux à l’adresse du Sahel, à travers les radios pour atteindre la majorité des populations locales ? La VOA ( voix de l’Amérique) ne passe plus par les radios partenaires. Elle émet 24 h / 24 en FM dans les principales villes du Mali en langue française et en bamanakan. Même rfi la radio de la France, ancienne puissance colonisatrice et assimilatrice s’est mise à émettre en bamanankan et en fulfulde ! Cela ne devrait-il pas nous inciter à l’usage de nos nationales dans nos administrations ? » C’est vrai, Djo, tout est problème de volonté politique !
