Le Président français, Emmanuel Macron a dû avoir un haut-le-corps, lorsque son homologue malien Ibrahim Boubacar Kéita lors de la conférence de presse (Sommet G5 Sahel), a parlé de « bons maliens », faisant allusion à ceux qui soutiennent le projet de révision constitutionnelle.
Parce que lui Macron, ne songerait jamais à distinguer les Français en « bons » et « mauvais », selon leurs opinions politiques. Est-il besoin de rappeler qu’une fois élu, un président l’est pour tout le peuple : « Je serai le Président de tous les Maliens », doit on se rappeler.
« Pas question de retirer le projet de révision constitutionnelle, sinon ce serait trahir le Mali », selon IBK. Il y a sans conteste un doute dans l’esprit d’IBK, sur le patriotisme des manifestants du 17 juin et du 1erjuillet 2017. Le Président Macron – comme incertain des mots d’IBK- regardait de temps en temps, son homologue malien, au cours du point de presse.
Le propos d’IBK rend sceptique sur le devenir immédiat de notre pays qui, au lieu de cheminer vers une vague de retrouvailles, l’union sacrée pour faire front commun contre l’ennemi terroriste, laisse apparaître les signaux d’un ultime affrontement de ses enfants, divisés.
Comment éviter une collision entre la Plateforme : « An tè, a banna, Touche pas à ma constitution ! » et celle opposée : « Oui an sonna » ; la première demandant au Président de la République de retirer son projet jusqu’à la réalisation d’un projet consensuel, et la seconde, « les bons maliens » du Président IBK, d’accord avec la révision.
Daou
Source: Le Républicain