Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

LES BLESSURES PROFONDES ,,,REGARD POLITICO-HISTORIQUE : LES BLESSURES PROFONDES CAUSÉES À L’AFRIQUE

(L’ESCLAVAGE, LA COLONISATION, LE NÉO-COLONIALISME)

L’AFRIQUE

 

« … Pour l’Afrique et pour toi Mali

Notre Drapeau sera Liberté

Pour l’Afrique et pour toi Mali

Notre Combat sera Unité …

L’Afrique se lève enfin …

Saluons la Liberté

      Marchons vers l’Unité … »

 

QUE VIVE LA TRANSITION !

  Que vive le Gouvernement du Peuple, par le Peuple et pour le Peuple !

 

Historique

 

L’Afrique est un Continent immense d’une superficie de 30.310. 000 km2 qui peut donc contenir en son sein à la fois, non seulement la France et l’Allemagne, mais aussi l’Europe, la Chine et les Etats-Unis.

C’est un univers d’hospitalité et d’amour où il fait bon vivre.

Ce Continent africain est arrosé par de nombreux fleuves dont les plus grands et les plus importants sont : le Nil, long de 6.700 km, le Congo qui s’étend sur une longueur de 4.700 km, le Niger sur 4700 km, le fleuve Sénégal et le Zambèze long 2.660 km.

Ces nombreux fleuves favorisent l’exploitation d’importantes entreprises de plantations agricoles, d’arbres fruitiers de tous ordres (cacao, café, palmiers à huile, manguiers, bananeraies, karité, pommes acajou …).

L’Afrique est un Continent beau dans sa diversité, riche de ses ressources minières, de ses potentialités humaines, de l’expression de la solidarité et des valeurs universelles qui la caractérisent et l’animent, de l’éclat de son soleil bienfaiteur et de celui de sa jeunesse, des grands fleuves qui le sillonnent et des mystères qui l’environnent.

Depuis la nuit des temps ce Continent brilla de mille feux et son histoire s’illustra d’abord par la civilisation néolithique de l’Egypte du VII è au V è millénaire av. J.-C., puis par celle des pharaons, celle hellénique, grecque, byzantine, musulmane, moderne (1805 – 1949) et enfin celle républicaine depuis Juin 1953.

Par ailleurs depuis les antiques royaumes de Nubie appelés pays de Kouch, une dynastie Kouchiste domina l’Egypte du VIII è au VI è siècle av. J.C.

Les Nubiens fondèrent le royaume de Méroé qui disparut sous la poussée du royaume d’Aksoum du 1è au 10è siècle de notre ère, berceau de la civilisation et de l’Eglise éthiopienne.

L’Histoire a également enregistré du V è au XIX è siècle de notre ère l’avènement de Grands Empires et Royaumes tels que, par exemple, les Empires du Ghana (V è au XI è siècle), du Mandingue (XIII è au XIV è siècle), du Songhaï (XIV è au XVI è siècle), de l’Ethiopie, le royaume Zoulou (XIII è au XIX è siècle) …

Ces Empires et Royaumes évoluaient normalement et rayonnaient de bonheur et de prospérité ; l’esclavage y était une réalité, mais il y avait un visage humain.

Les différentes sociétés du Continent, particulièrement celles dépendant de l’Empire du Mandingue étaient fondées sur une civilisation de valeur humaine ayant pour base la Charte du Manden ou « CHARTE DE KURUKANFUGA ».

Ce document à contenu constitutionnel est relatif aux Droits de l’Homme et à l’organisation des rapports entre les hommes.

C’est une forme particulière de la Déclaration des Droits de l’Homme rédigée depuis l’An 1236 de notre ère, lors de l’intronisation de l’empereur Soundiata Keïta (né en 1190 à Niani, royaume du Manden, actuelle Guinée).

Dans la brillance de cette civilisation, les sociétés africaines précoloniales pratiquaient des échanges commerciaux dynamiques, battaient monnaies et étaient dotées de Centres de rayonnement culturel comme celui de Tombouctou qui déjà au XVI è siècle avait l’un des taux d’alphabétisation les plus élevés du monde 

L’Afrique était rayonnante de bonheur et d’amour.

Elle était opulente, fière de ses greniers toujours pleins à craquer, resplendissante de richesses : gisements d’or et de nombreux autres métaux précieux si convoités qui faisaient rêver tant de Seigneurs de l’Orient et de l’Occident.

Qui ne se souvient pas du fabuleux pèlerinage à la Mecque en 1234, (pèlerinage qui a ouvert les yeux du Monde sur la fabuleuse richesse de l’Empire du Mali), du grand richissime malien Kankou Moussa ?

Enfin l’Afrique évoluait normalement au rythme de la marche du monde et n’avait nullement besoin de l’Europe.

Cette avancée du Continent au rythme de la marche du monde vers la civilisation de l’Universel fut malheureusement interrompue brutalement par la ruée d’envahisseurs venus d’Orient et principalement de l’Occident sur l’Afrique, poussés :

– d’une part par le reflet de sa grande richesse minière (or …) ;

– d’autre part par la découverte du Nouveau Monde américain de Christophe Colomb,

– par le souffle de l’industrialisation européenne,

– par l’élan européen vers un capitalisme sauvage,

– par ricochet la recherche d’une main-d’œuvre abondante et gratuite.

Des exégèses tendancieuses de l’évêque Bartolomé de las Casas (XVI è siècle), une interprétation erronée, fallacieuse de la Bible et l’action extrêmement négative du Code noir français de 1685 furent :

 – des catalyseurs incontournables,

– le fondement de la Traite Triangulaire Transatlantique d’esclaves noirs,

– et aussi de la terrible colonisation qui a ravagé le Continent.

Ces grandes et honteuses tragédies esclavagistes axées uniquement sur la race noire firent trembler l’Afrique et l’Humanité entière, la neutralisèrent, la violèrent, la vidèrent de ses ressources matérielles et humaines, de sa personnalité, de sa sève nourricière, laissant l’Afrique exsangue, défigurée, avec une population portant sur l’âme une cicatrice quasi-indélébile.

Ces diverses tragédies ont freiné brutalement l’élan et l’avancée progressistes du Continent.

Comme l’a si bien dit le grand philosophe français Jean Paul Sartre, l’Afrique n’a désormais pas « pu contribuer avec la même autonomie que d’autres à la marche du monde et à la construction de son destin », l’histoire du Continent étant restée condamnée des siècles durant, dans le cadre d’une domination sauvage.

Berceau de l’humanité, l’Afrique ne compte à ce jour qu’une population d’environ un milliard d’individus !

Malgré l’immensité de ce Continent et l’extrême abondance de ses ressources, l’Afrique est restée très peu peuplée.

La faiblesse globale de ce peuplement est liée principalement à l’ampleur hors mesure de la Traite négrière esclavagiste (XVI è au XIX è siècle) et de la barbarie de la colonisation.

La découverte susvisée du Nouveau Monde par Christophe Colomb, la naissance d’un capitalisme sauvage, l’industrialisation, la folle avidité économique de l’Occident européen et le désir d’une main-d’œuvre gratuite ont donné à l’Europe un visage nouveau (celui d’un terrible exploiteur, un agresseur) et une orientation nouvelle : l’Afrique.

L’esclavage, contrairement à celui connu en Afrique et en Orient, a pris une tout autre tournure dans la mentalité collective européenne ; il se cristallisa sur la race noire, « celle-ci serait, parait-il, prédestinée par le Bon Dieu, à l’esclavage, » selon des exégèses terriblement tendancieuses et extrêmement malveillantes de la Bible, faites par des gens de l’Eglise chrétienne.

 Quelle méconnaissance de la Sainte Bible !

 Quelle bêtise humaine !

Quel rêve psychotique de l’Occident !

Interpréter faussement la Bible en prétextant, dans le sens de ses intérêts, que selon la Sainte Ecriture la race noire est prédestinée à l’esclavage est une imposture, une expression d’un rêve psychotique de l’Occident, une interprétation terriblement fausse de la parole du Dieu d’Abraham : la Bible.

Nous dénonçons avec la plus grande fermeté cette imposture ; ce rêve psychotique.

Le capitalisme, une forme d’exploitation de l’homme par l’homme, caractérisé par une inhumanité sans pareille, se focalisa ainsi sur l’Homme noir (être humain comme tant d’autres, dans toutes ses dimensions, tant physiques qu’émotionnelles), qui en cette période de la vie, était tout seulement « nature », c’est-à-dire innocent, faible et sans défense.

La barbarie de l’Occident devint une culture collective sur le chemin de la chrétienté et l’esclavage de l’Homme noir, (une main d’œuvre), fut une condition « sine qua non » de l’industrialisation de l’Europe.

Le grand trafic juteux, immoral appelé Traite Triangulaire Transatlantique (Europe-Afrique-Amérique) vit ainsi le jour.

La traite esclavagiste prit forme et se développa sur les souffrances physiques et morales, les pleurs, les larmes, les résistances, les révoltes et le sang des esclaves noirs.

Honte au Commerce Triangulaire Transatlantique !

C’est de la sorte que l’Afrique se vit dépeuplée, impuissante, totalement vidée ; elle perdit beaucoup plus de deux cent millions (200. 000.000) de bras valides !

Dépouillée ainsi de nombre de ses enfants, de presque tous ses bras valides, elle demeura exsangue et affaiblie.

Il y eut heureusement en Europe des hommes de bien, éclairés, qui, renforcés par les révoltes incessantes et irréversibles des esclaves, et aussi par l’esprit de liberté universelle qui les animait, s’élevèrent dans le Monde avec force contre cette exploitation absurde, éhontée et inhumaine de l’homme par l’homme.

Ils stigmatisèrent l’esclavage à tel point qu’il fut aboli respectivement par l’Angleterre (1833), très péniblement par la France en 1848, les Etats-Unis (1865), le Brésil (1888)  …

Cependant si à la fin du XIX è siècle ce fléau a presque disparu dans le Monde, un succédané véreux et cruel de l’esclavage vit le jour sous une forme particulière appelée Colonisation.

C’est dans cet état d’âme et d’esprit que se trouvait l’Afrique sous colonisation à la veille de son indépendance acquise au forceps de… 1957,1958 à 1960.

En effet, suite à un mouvement d’émancipation amorcé avant la seconde guerre mondiale l’Afrique poursuivit son action révolutionnaire jusqu’en 1990.

A cette date presque toutes les colonies françaises, anglaises… ont accédé à l’indépendance après avoir brisé le nœud colonial.

De ce fait les Etats d’Afrique devaient exister ; en eux-mêmes ; par eux-mêmes, constituer désormais et respectivement une réalité nationale.

Mais une telle réalité est-elle suffisante pour qu’un Etat prétende être réellement indépendant ; pour qu’il puisse s’organiser et fonctionner harmonieusement dans le concert actuel international des Nations ?

Quid de l’affirmation de cette réalité nationale dans le jeu des Nations du Monde ?

Dans le contexte politique, économique et social actuel des Etats d’Afrique, parler d’indépendance, n’est-ce pas une gageure ?

Bien sûr que oui ; c’est un leurre.

Un leurre ?

Bien sûr.

Parce que le concept indépendance suppose une souveraineté internationale, laquelle ne veut-t-elle pas dire  qu’un Etat indépendant, émanation de son Peuple, prend dans le Monde ses responsabilités, qu’il s’exprime par lui-même, qu’il répond de ce qu’il dit et de ce qu’il fait librement, qu’il n’est soumis à aucune tutelle ou domination,  à aucune ingérence étrangère, qu’il dispose librement, dignement et pleinement de sa politique, de sa monnaie; qu’en conséquence il maitrise sa politique intérieure et extérieure, sa diplomatie, son économie ainsi que sa sécurité intérieure et extérieure, son Armée ?

Plus précisément le concept souveraineté n’implique-t-il pas :

– d’une part l’exclusivité de la compétence de l’Etat sur la totalité du territoire national ;

– d’autre part une indépendance dans l’ordre international où il n’est obligé et déterminé que par sa propre volonté, c’est-à-dire limité uniquement par ses propres engagements ?

En réponse, affirmons que depuis 1960, date d’accession de la plupart des Etats africains à l’indépendance, leur gouvernance fut un échec tant sur le plan économique, social, culturel que sur le plan de la sécurité intérieure et extérieure.

Leur économie loin de décoller, se trouve actuellement dans une impasse profonde ; de ce fait nombreux sont ces Etats d’Afrique qui, au seuil de la déconfiture ou de la faillite, demeurent subordonnés au bon vouloir de la politique dominatrice malveillante de l’Occident ; aux bienfaits empoisonnés des ONG venues de l’Occident, aux prétendues et inopportunes aides au développement ainsi qu’aux dangereux prêts accordés au gré de la Banque Mondiale ou du FMI …

Quelles sont les causes de cette déconfiture ?

Les causes véritables de cette déconfiture plongent essentiellement leurs racines dans les phénomènes de l’esclavage, du colonialisme et du néocolonialisme de l’Occident européen, le tout sous le couvert d’un capitalisme sauvage.

En effet que peut-on s’attendre du souffle des Grandes Puissances économiques étrangères, profondément esclavagistes, colonialistes et néocolonialistes, sinon la certitude que telles Puissances ne permettront jamais la relève à plus forte raison le plein épanouissement économique, culturel, social ou même démographique des Etats, ex-colonies, intentionnellement balkanisés ; mais plutôt leur affaiblissement et plus précisément leur soumission,  voire leur asservissement conséquent et éternel à l’Occident dans la mesure des intérêts de ce dernier.

Après l’abolition de l’esclavage et de son succédané, la colonisation, apparut dans le cours de la période dite « du Soleil des Indépendances » des Etats d’Afrique (1955-1990), une forme éhontée d’exploitation de l’Homme par l’Homme appelée néo-colonialisme.

Le néocolonialisme est une politique, utilisée par les Puissances impérialistes esclavagistes étrangères, qui vise à maintenir sous des formes nouvelles, subtiles et éhontées leur domination sur leurs anciennes colonies devenues indépendantes.

Cette nouvelle forme d’exploitation est une politique utilisée par d’anciennes puissances étrangères impérialistes et colonialistes qui vise à maintenir toujours sous des formes nouvelles, subtiles, leur domination sur leurs anciennes colonies devenues indépendantes.

Les principaux domaines d’ancrage de cette politique visant à l’affaiblissement, voire à l’asservissement du Continent et de ses différents Etats sont les suivants :

1)  Le domaine de l’ECONOMIE et son corollaire la MONNAIE.

Le grand banquier Rothschild n’a-t-il pas déclaré en ces termes : « Permettez-moi d’émettre et de contrôler les ressources monétaires d’un pays et je me moque de celui qui écrit ses lois » ?

2) Le domaine des FORCES ARMÉES, que le colon cherchera coûte que coûte à affaiblir par le foisonnement des bases militaires étrangères ;

       – La balkanisation du Continent et des Etats respectifs ; une telle politique de division permet de mieux régner, donc de mieux exploiter ;

      – La déstabilisation du Continent et des Etats respectifs en créant une instabilité politique sur la base des conflits ethniques, raciaux, religieux … attisant par ces faits les terroristes de toute nature et permettant ainsi une large ouverture aux désordres, aux vols, au pillage à grande échelle des ressources dont l’Afrique regorge.

    -Le contrôle rigoureux de la planification des naissances, en ayant toutefois à l’œil le fait que la puissance économique et militaire d’une Nation se mesure à l’aune de son volume démographique.

En conséquence, Peuple d’Afrique !

Multipliez- vous comme l’exige le Saint Coran.

Ayez beaucoup d’enfants ; l’Afrique a besoin d’une jeunesse forte pour peupler ses 30.310.000 de km2 de superficie.

   

 Comment pallier la déconfiture de l’Etat actuel ?

Comment permettre le décollage économique et promouvoir le développement harmonieux du Continent ?

Deux séries de mesures sont indispensables.

  1. Première série de mesures :

  – Assurer la promotion de la démocratie sous tendue par l’exigence de l’application rigoureuse des principes visés ci-dessous :

 – Gouvernement du Peuple par le Peuple et pour le Peuple ;

 – La maitrise de la monnaie unique africaine afin de promouvoir la puissance économique du Continent.

– La promotion des Forces Armées panafricaines, fortes et respectées.

– La promotion d’une justice indépendante afin de bannir l’impunité et de promouvoir l’expression du mérite et de l’excellence.

  1. Deuxième série de mesures :

– Il importe absolument de débarrasser avec rigueur le Continent de toutes les ingérences inopportunes étrangères à savoir :

– toutes les bases militaires étrangères qui foisonnent, les Forces étrangères BARKANE et TAKUBA qui foisonnent, et bien d’autres dont le G.5 SAHEL ainsi que la MINUSMA dont la France s’est emparée de la direction et en a la maitrise totale, …

–  l’impact négatif du franc CFA, terrible instrument d’asservissement, d’escroquerie et d’appauvrissement du Continent, un semblant de monnaie, un simple papier, créé à l’image du franc Nazi que l’Allemagne d’Hitler utilisait sur le territoire occupé de France pendant la 2ème guerre mondiale et que depuis 1945, celle-ci (France) à son tour et dans la plus belle des ingratitudes vis-à-vis de l’Afrique, imposa à nombre d’Etats africains (ceux-là même qui l’avaient aidé à battre l’Allemagne), en violation flagrante de leur souveraineté.

 –  tous les Accords léonins secrets ainsi que toutes les dettes dites coloniales.

Comment relever un tel défi ?

L’unique clef permettant de relever ce défi se situe au cœur de la bonne gouvernance c’est-à-dire dans la qualité du système électoral à savoir respectivement celle des candidats et des élections.

Les Chefs d’Etats qui respectivement sortiront du fond des Urnes doivent être des hommes de valeur, grands patriotes, grands défenseurs des intérêts supérieurs des peuples d’Afrique face à toute ingérence d’une quelconque Puissance étrangère et aussi contre toute atteinte à la souveraineté de leurs Etats respectifs.

Ce doit être enfin des Chefs d’Etat, qui en phase avec leur peuple respectif, permettront à leurs Etats de se défaire avec vigueur de l’emprise des griffes des Puissances étrangères néocoloniales et des agents de malheur à leur solde.

                                                                   

Conclusion

Il importe enfin pour tous les Chefs d’Etat d’Afrique de prendre conscience de l’absolue nécessité de s’unir plus solidement et rapidement, car c’est l’union et uniquement l’union qui fait la force.

Chefs d’Etats !

D’Afrique de l’Ouest et de l’Est,

D’Afrique du Sud et du Nord,

D’Afrique Centrale

et Toi,

Madagascar !

Unissez-vous, donnez-vous la main.

 

Et alors,

dans la Force,

marchez la main dans la main ;

avec Force et dans la Confiance,

brandissez le Drapeau de l’Afrique :

celui de la Liberté ; celui de l’Unité.

 

Et alors,

Avec plus de Force encore et de l’Espérance,

à haute voix,

chantons l’hymne de l’Afrique,

celui de la liberté et de l’unité,

mille fois,

 dix mille fois,

et encore, et encore…

pour mieux servir le Grand Continent,

la Mère Afrique.

Il s’agira alors pour vous, Chefs d’Etats d’Afrique et tous responsables politiques africains de tous horizons de s’engager résolument en faveur d’un dialogue national et inter – Etats démocratiques, de respecter sans hypocrisie les Droits de l’homme et les engagements respectifs, de gérer de manière rigoureuse les fonds publics et les crédits extérieurs ; en un mot de mettre en exécution les conseils prodigués par le pape Jean Paul II en Février 1996.

Il s’agira de dénoncer l’idéologie ethnique, de mieux réfléchir afin de mieux se comprendre, de s’aimer davantage afin de mieux entretenir la locomotive autour d’un idéal commun, celui de la supériorité de l’intérêt général de l’Afrique et de l’émergence économique de l’Union.

L’Afrique alors se réveillera, ne parlera plus que d’une voix, et d’une seule voix, face aux turbulences des convoitises de ce bas Monde ; et la force que dégagera cette voix sera entendue, s’imposera et fera trembler le Monde.

Le XXIème siècle verra alors par la force et la vigueur de la jeunesse, émerger le Continent africain, l’apparition d’une nouvelle Afrique, un nouvel ordre géopolitique et économique ainsi que l’établissement d’un équilibre mondial certain face à l’hégémonie de certaines Puissances.

L’éveil des consciences, la confiance en soi du Peuple, sa volonté de puissance, la nécessaire solidarité des Chefs d’Etats, la verte jeunesse et la foi en l’avenir, préalables à tout développement, assureront l’émergence de l’Union africaine, partant, de la Fédération des Etats-Unis d’Afrique.

                                               

                                                               (A SUIVRE)

  1. Amadou Aliou N’Diaye, Magistrat à la retraite

Ancien Président de la Cour Suprême du Mali

Officier de l’Ordre National

  1. A. N’Diaye

 

Source: Les Échos- Mali

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance