Le Syndicat national des Banques, Assurances, Etablissements financiers Microfinance et Commerces (SYNABEF) et la Fédération nationale de pétrole, commerce, assurances et banques (FENPECAB) ont déposé le 28 octobre 2019 à la Direction nationale du Travail un préavis de grève de 96 heures allant du 12 au 15 novembre 2019.
Le SYNABEF et la FENPECAB revendiquent l’application immédiate de la transposition de 24,5% correspondant aux taux d’augmentation de 20% (2014), de 19,56% moins les 15% d’augmentation de 2018 soit 24,5% et l’application de 11% en 2021, la cessation des paiements de la part patronale de l’AMO en attendant l’adhésion des travailleurs du secteur d’activité dont le projet est en étude, le respect de la liberté syndicale (mutations illégales de syndicalistes notamment) enfin, l’application dans les Banques et Assurances de la disposition conventionnelle et réglementaire sur la mise en place du Fonds social et sa dotation (5% du résultat net après impôt) avec un conseil d’administration et sa gestion par des membres du bureau syndicat.
Faute de la satisfaction de ces doléances, le Secrétaire général du SYNABEF, Hamadoun Ba et son camarade de la FENPECAB, Daouda Sow, appelleront leurs militants à observer une cessation de travail de 96 heures, à compter du mardi 12 novembre à 00h 00 jusqu’au vendredi 15 novembre à minuit. Cette grève intervient après celle de 48 heures observée courant octobre. Le SYNABEF et la FENPECAB n’arrivent pas à trouver un terrain d’entente avec l’Association professionnelle des Banques et Etablissements Financiers (APBEF) et le Comité de Coordination des Assurances du Mali (CCAM).
Cet énième préavis de grève interpelle le Premier ministre, ministre de l’économie et des finances, Dr Boubou Cissé afin qu’il s’implique personnellement pour trouver un terrain d’entente entre les différentes parties. Les conséquences de quatre jours de grève des banques et assurances seront dramatiques pour une économie déjà fragile.
Source : Le Challenger