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Les assassins d’Hervé Gourdel auraient été identifiés

Les militaires ont identifié les cinq terroristes responsables de la mort d’Hervé Gourdel, l’otage français décapité en septembre, écrit « El Watan ». L’Algérie consacre d’importants moyens pour retrouver son corps et localiser ses assassins.

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Les militaires algériens ont identifié les cinq hommes qui ont enlevé Hervé Gourdel, l’otage français enlevé en septembre, et notamment celui qui l’a décapité le 24 septembre dernier.  « Il s’agirait du mufti de Jund Al-Khilafa », écrit le quotidien « El Watan » qui a réalisé un reportage sur la traque du groupe terroriste affilé à Daesh . Ce quinquagénaire, originaire d’Alger, est un vétéran des groupes armés islamistes de la guerre civile des années 1990.

Selon « El-Watan », des obus pour mortier, de la nourriture, un téléphone portable contenant des photos d’islamistes armés et des vêtements ont été retrouvés dans le campement des jihadistes. Cela laisse penser que les ravisseurs ont quitté précipitamment les lieux pour échapper aux militaires lancés à leur poursuite.

Les militaires ont aussi repéré sur place le lieu de tournage de la vidéo où Jund El-Khilafa a proclamé son allégeance à Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de l’EI.

Ratissage en Kabylie

L’Algérie consacre d’importants moyens en Kabylie pour retrouver le corps de l’otage français et localiser ses assassins, a affirmé jeudi le ministère de la Défense. L’objectif consiste notamment à « mettre la main sur les terroristes qui l’ont tué, surtout leur chef Abdelmalek Gouri », alias Khaled Abou Souleimane, ont-elles déclaré à l’AFP. Cet homme, âgé de 34 ans, est le chef de Jund Al-Khilafa.

Le groupe Jund Al-Khilafa (soldats du Califat), qui a fait allégeance au groupe jihadiste Etat islamique (EI), avait revendiqué l’enlèvement puis l’assassinat du guide de haute montagne français de 55 ans. « Le campement qui servait d’abri à ce groupuscule terroriste lors de l’exécution de son acte abject a été détruit » et des équipements ont été saisis, a confirmé hier le ministère algérien, ajoutant que « la vaste opération de ratissage est toujours en cours » dans le massif du Djurdjura (à 150 km au sud-est d’Alger).

SOURCE / Les Echos
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