La journée internationale de la liberté de la presse a été célébrée ce matin (3 mai 2023) par les professionnels du secteur. Une occasion pour la maison de la presse de faire cas des violations des droits des journalistes à « travers des enlèvements et des intimidations ».
Le président de la maison de la presse a dénoncé les abus commis contre les journalistes dans l’exercice de leur profession. Bandjougou Danté a aussi rappelé les hommes du 4ème pouvoir à l’ordre, tout en sollicitant l’appui des autorités. Il a plaidé pour l’adoption de textes de régulation des réseaux sociaux pour la protection des hommes de médias.
« Aux conséquences catastrophiques de la maladie à corona virus, aux chantages, injures et intimidations, se sont ajoutées des interpellations, sinon des enlèvements extrajudiciaires », déplore M.Danté. « On constate avec amertume l’immobilisme des pouvoirs publics et l’espoir de refondation suscité par de dur et coûteux labeur. l’élaboration des projets de loi et des projets de décret est menacé », poursuit le Président de la maison de la presse.
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« Réformer le secteur »
Le ministère de la communication à travers son Secrétaire général a promis de s’engager pour la réforme du secteur de la presse. Alkeïdi Touré a mentionné que sur 6 textes 4 sont dans le circuit d’approbation du gouvernement. « Si nous voulons un secteur viable qui répond aux besoins du monde de la presse, il faut reformer », dit-il. « Il faut avoir des textes adéquats. Et que ces textes puissent être appliqués », selon Alkeïdi Touré.
Par ailleurs, dans une lettre ouverte, des journalistes du Mali et du Burkina Faso ont demandé aux autorités de mettre fin à toutes les mesures qui portent atteinte à la liberté de la presse.
Studio Tamani