La circulation routière au Mali surtout à Bamako est un véritable casse-tête chinois, c’est le sauve qui peut car, que l’on soit automobiliste ou piéton l’on n’est plus à l’abri des accidents, consciemment ou inconsciemment. La cause principale est sans nul doute l’incivisme des usagers de la route. A Chaque jour suffit sa peine à Bamako et dans des nombreuses capitales régionales. L’on enregistre au quotidien des cas d’accidents mortels ou des cas de blessures invalidantes. Le hic est que plus les jours passent plus les cas augmentent en nombre.
A Bamako force est de constater que les règles de la circulation routière ne sont pas respectées, chacun fait ce qu’il veut sur la route, semant souvent une chienlit généralisée. Et cela au détriment des autres usagers prompts à respectés le code de la circulation routière.
En effet, la circulation de Bamako est devenue un casse-tête général. Les accidents de la route ont été et continuent toujours d’être au centre des préoccupations et cela malgré la sensibilisation des autorités et les panneaux de signalisation. Les accidents de la circulation constituent un phénomène de plus en plus inquiétant de par leur ampleur avec des dommages en matière de perte en vies humaines et de dégâts matériels. Il faut reconnaitre quez certains accidents ne sont pas dus à l’incivisme, mais à d’autres facteurs comme la dégradation des routes, la méconnaissance du code de la route et également l’absence de lumière sur nos routes.
Il faut savoir que le Mali n’est pas doté d’une infrastructure moderne, les routes sont mal entretenues, mal éclairées, étroites ce qui augmente le risque d’accidents. A titre illustratif, un cas d’accident a eu lieu le dimanche le 5 mars 2023, à Sénou sur la route de l’aéroport. Le bilan fait état de 3 morts tous de la même famille. Ce qui est révoltant c’est que cet accident était dû à un automobiliste en parade au cours d’un mariage. Les victimes étaient sur leur moto et une voiture qui était en cortège les ont percutés alors qu’ils n’étaient même pas dans ce cortège. Et pourtant la législation malienne interdit le cortège, mais face à l’impuissance des autorités les usagers n’en ont cure et voici les résultats, des nombreux accidents, sans que cela n’émeut personne.
En somme le phénomène d’incivisme prend une telle ampleur qu’il y a lieu d’interpeller les autorités pour qu’elles sévissent contre tout manquement aux lois. C’est à ce seul prix qu’on pourra sauver des vies humaines. Le respect du code de la route est un impératif absolu pour tous les usagers.
Oumou Sissoko
Source: L’Alternance