Venu de nulle part et profitant de l’élection de son père à la magistrature suprême de notre pays pour se présenter aux élections législatives de 2013 en Commune II du district de Bamako, le forcing politique de Karim Kéita est en passe de se réaliser.
En effet, sollicité par les jeunes de cette Commune à se présenter aux législatives sur la liste du groupement de partis RPM/Codem et qualifié au second tour prévu pour le 15 décembre, l’élection de Karim serait devenue plus que jamais une affaire personnelle pour son père Ibrahim Boubacar Kéita, président de la République.
En effet, selon une source bien introduite, IBK aurait menacé de limoger deux membres du gouvernement à savoir Jean-Marie Idrissa Sangaré, ministre de la Communication et des Nouvelles technologies et son collègue de la Réconciliation nationale et le Développement des régions du Nord, Cheick Oumar Diarrah tous deux habitants de la Commune II si son fils ne passait pas aux législatives.
Pour sauver leurs têtes, les deux ministres auraient débroussé chacun 20 millions pour mobiliser les populations de la Commune II en faveur du fiston national, a indiqué notre source.
Zaky