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Législative : L’insécurité empêche certains candidats de mener campagne

L’insécurité est le problème commun que soulèvent plusieurs candidats. A Bankass et Koro dans la région de Mopti, les candidats ont du mal à se déplacer dans certaines localités pour battre campagne à cause de l’insécurité. Selon certains candidats dans cette zone, la population fait face à des intimidations et des tueries de la part des hommes armés. Pour eux, cette situation n’offre pas de meilleures conditions d’une campagne électorale libre. Deux candidats à Bankass et Koro regrettent « une situation sécuritaire fragile » qui « n’offre la possibilité aux candidat de se mouvoir ». A Naradans la région de Koulikoro, des candidats signalent également des incidents sécuritaires. Le convoi d’une candidate a été attaqué la semaine dernière par des individus armés non identifiés. C’était à l’entrée de Kaloumba, à quelques mètres de la ville de Nara. La prétendante à la députation crie sa colère et interpelle les autorités à « une meilleure sécurisation de la campagne. »  Face à cette situation, l’Association malienne pour le relèvement du taux de participation aux élections demande aux candidats « de mieux se coordonner avec le gouvernement pour que celui-ci puisse les sécuriser ». Pour Bissiry Coulibaly Président de l’association, cette communication entre les candidats et les autorités est essentielle pour la bonne tenue des campagnes.

Koro :

Timide retrait des cartes d’électeurs

A Koro, région de Mopti, sur plus de 28 mille cartes d’électeurs, seulement 7 mille ont été retirées la semaine dernière. Selon les autorités locales, l’affluence est timide. Elles demandent aux partis politiques de sensibiliser les militants pour que le maximum des cartes puisse être retiré avant le jour du scrutin.

 

Banamba :

Pas de campagne à cause de l’insécurité

Les Communes de Sébété et Toukoroba dans le cercle de Banamba, la campagne électorale ne se déroule pas à cause de l’insécurité qui sévit dans la zone. Selon les autorités locales, aucun meeting n’a pu se tenir dans ces localités à cause de la peur d’une éventuelle descente des présumés terroristes. Malgré tout, la remise des cartes d’électeurs se fait normalement, rapportent les mêmes sources.

 

Kadiolo :

330 morts enregistrés

Plus de 538 enfants de petits poids de naissance et 330 morts nés ont été enregistrés dans le district sanitaire de Kadiolo, durant l’année 2019. L’information a été donnée le week-end dernier à Kadiolo lors du conseil de gestion du district. Selon le médecin chef, cela s’explique par le nombre insuffisant du personnel de santé qualifié, surtout de médecins. Plus d’une centaine d’acteurs de la santé et les maires des neuf Communes du cercle ont pris part à la rencontre

 

Burkina :

5 nouveaux cas, 59 passagers venant de Chine en confinement

Le Burkina Faso a enregistré cinq nouveaux cas de coronavirus, portant le nombre total de cas à 20, alors que 59 passagers d’un avion en provenance de Chine ont été mis en confinement après la détection à bord de cas suspects, a annoncé lundi soir la ministre de la Santé Pr Claudine Lougué. “Le nombre des personnes infectées par le Covid-19 au Burkina Faso est passé à 20”, avec la confirmation de “résultats positifs sur cinq cas” a déclaré la ministre à la télévision publique.D’autres résultats de cas suspects sont toujours attendus dans les jours à venir, a-t-elle ajouté. Par ailleurs, la ministre a indiqué qu’un avion en provenance de Chine avait été momentanément bloqué à l’aéroport de Ouagadougou après la détection de cas suspects parmi les passagers. “Trois chinois, parmi les 59 passagers, ont été identifiés comme des cas suspects et l’avion a été bloqué le temps de préparer le confinement de tous les passagers dans un complexe hôtelier”, a-t-elle expliqué. Tous les passagers seront examinés et des examens effectués “pour lever le doute” sur leur statut, selon la ministre. Dimanche, huit nouveaux cas de coronavirus avaient été détectés, cinq jours après l’annonce des deux premiers cas dans ce pays pauvre de l’Afrique de l’Ouest qui a décidé samedi la fermeture des écoles, collèges, lycées et universités.Mercredi, le gouvernement a décidé de suspendre jusqu’à fin avril les manifestations et les rassemblements publics et privés.Le voisin ivoirien a pris lundi des mesures similaires.

Source: Journal L’aube-Mali

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