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L’eau est une ressource naturelle et fragile.

Au fil des temps l’homme a du inventer des techniques de plus en plus innovantes pour la préserver et la rendre accessible.

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L’eau coule de nos robinets, arrose nos cultures, nos jardins, contribue au bon fonctionnement des usines. Elle est un élément essentiel de notre quotidien. La préserver, cest donc mieux la protéger. Et chacun peut participer à leffort de dépollution des eaux usées.

Au Mali, il y’a des femmes battantes qui sont réellement dans la gestion des ressources en eau. Parmi celles-ci, nous avons rencontré RIANNE VAN DORP.

Présentation : 

Je suis RIANNE VAN DORP. Je suis une néerlandaise qui travaille dans le projet PCA-GIRE comme  jeune expert du programme Yaung Expert Program des Pays-Bas. C’est un programme des jeunes experts sur les secteurs de l’eau et lagriculture.

Je suis spécialiste de la gestion d’eau. Au Mali, je travaille sur la qualité de l’eau et je suis là depuis un an

Que est ce que vous avez apportés au Mali durant ces 12 mois?

J’ai travaillé avec le Laboratoire National de l’Eau pour faire un réseau de prélèvement pour les suivis de la qualité de l’eau au Mali. C’est-à-dire, nous suivons les qualités de l’eau du fleuve Niger, du fleuve Sénégal et ses affluents pour connaitre les qualités des eaux au Mali.

Qu’elle est selon vous la qualité de l’eau au Mali ?

En mai 2017, nous avons fait le premier tour du prélèvement et le résultat que cela a donné est acceptable au niveau des fleuves. Certes il y a des exceptions par exemple au niveau des sites dorpaillages, des teintureries, des tanneries et des abattoirs qui déversent beaucoup de produits chimiques dans le fleuve. Ce qui constitue une dégradation de la qualité de l’eau.

 Qu’elle solution prévoyez-vous contre la pollution ? 

Je pense q’uil est important  de  fixer des normes de rejet de l’eau dans le fleuve pour éviter la pollution en délivrant des permis aux teintureries, aux tanneries et aux abattoirs dans les quels les règles sont définies. Par exemple, traiter l’eau avant de le déverser dans le fleuve et faire un suivi régulier.

 Quels sont vos futurs projets ?

Après la saison des pluies au moment des crues ont a fait le 2eme tour du prélèvement et maintenant le laboratoire est entrain de faire des analyses. Le projet waterland et le PCA-GIRE sont entrain de faire un grand rapport pour l’année prochaine.

En janvier ou février, je compte organiser un grand atelier et inviter tous les partenaires qui travaillent sur la qualité de l’eau, discuter des premiers résultats de suivi de qualité de l’eau et réfléchir sur les hypothèses de lamélioration de suivi de la qualité de l’eau.

Jespère bien que d’ici 10  à 20 ans, on aura une meilleure qualité de l’eau au Mali.

  Vos conseils ?

Si on se met ensemble nous les acteurs de la gestion des ressources en eau, nous pourront réussir notre mission. A mon avis il est très important pour les usagers de l’eau de savoir que le niveau d’eau est bas et que tout le monde en a besoin aussi. Donc je demande  limplication de tout le monde pour la bonne gestion du peu d’eau que nous avons en évitant le gaspillage, la pollution et également, en écoutant les conseils du GIRE pour leur faciliter leur mission qui est la GESTION INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU.

Vous savez, l’eau est un cadeau précieux de la nature. Aussi, pour la préserver et la protéger, certains gestes sont à adopter pour devenir des réflexes à terme.

Mariam Diakité

 

La rédaction 

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