Aujourd’hui, le virus Ebola se propage que par contact direct avec les fluides corporelles, comme le sang et les vomissements. Mais certains des meilleurs experts des maladies infectieuses de la nation craignent que ce virus mortel pourrait muter et être transmis seulement par une toux ou un éternuement.

Michael Osterholm, directeur du Centre de recherche en maladies infectieuses de l’Université du Minnesota a écrit dans le New York Times:

La seconde possibilité, les virologues sont réticents à en discuter ouvertement, mais ils doivent certainement l’envisager en privé : le virus Ebola pourrait muter et devenir transmissible par voie aérienne.

le Vendredi dernier 12 Septembre, Osterholm a également déclaré sur CNN que:

C’est la plus grande préoccupation qu’il ai jamais eue en 40 ans de carrière dans la santé publique.

Faisant écho à Osterholm, le Dr David Heymann, professeur à l’école de médecine tropicale de Londres, a déclaré :

Il est impossible de prédire de quelle manière un virus va muter.

Osterholm et d’autres experts ne pouvaient pas penser à un autre virus qui a fait la transition de non-suspension dans l’air chez les humains. Ils disent que les chances sont relativement faibles que Ebola fera ce saut. Mais comme le virus se propage, ont-ils averti, la probabilité augmente.
Chaque fois qu’une nouvelle personne est atteinte de Ebola, le virus pénètre une autre chance de muter et de développer de nouvelles capacités. Osterholm appelle cela «la roulette génétique ».

En date du vendredi, il y4a eu 4784 cas d’Ebola, avec 2.400 décès, selon l’Organisation mondiale de la Santé, qui affirme que le virus se propage à un rythme beaucoup plus rapide qu’elle ne l’était au début de l’épidémie.
Ebola est un virus à ARN, ce qui signifie à chaque fois qu’il se transmet, il fait une ou deux mutations. Bon nombre de ces mutations ne signifient rien, mais certains d’entre eux pourraient être en mesure de changer la façon dont le virus se comporte dans le corps humain.

Imaginez que chaque fois que vous copiez un essai, vous modifiez un mot ou deux. Finalement, il va changer le sens de l’essai

, a déclaré le Dr CJ Peters, l’un des héros s’exprimant dans «The Hot Zone ».
Ce livre raconte l’épidémie d’Ebola Reston en 1989, qui a été transmis parmi les singes en respirant. En 2012, des chercheurs canadiens ont découvert que le virus Ebola Zaïre, qui est impliquée dans l’épidémie actuelle, a été transmis à partir de porcs à des singes dans l’air.

Dr James Le Duc, le directeur du Laboratoire national de Galveston à l’Université du Texas, a déclaré que le problème est que personne ne garde la trace des mutations qui est à travers l’Afrique de l’Ouest, de sorte que personne ne sait vraiment ce que le virus est devenu.

Un groupe de chercheurs a examiné comment le virus Ebola a changé sur une courte période de temps dans une seule zone de la Sierra Leone au début de l’épidémie, avant qu’il ne se propage aussi vite qu’il est maintenant. Ils ont trouvé plus de 300 changements génétiques dans le virus.

C’est effrayant de voir à quel point ce virus a muté en seulement trois semaines

,a déclaré le Dr Pardis Sabeti, professeur associé à Harvard et membre associé de l’Institut Broad, où la recherche a été effectuée.
Même sans être aéroporté, le virus a submergé touts efforts pour pouvoir l’arrêter.
Le groupe de Médecins Sans Frontières dit que Monrovia, au Liberia, a besoin de 1 000 lits pour les patients Ebola mais ne dispose que de 240, et il a dû refuser des patients, en les renvoyant dans les quartiers voisins où ils pourraient infecter d’autres personnes.

La semaine dernière, un porte-parole du Pentagone a déclaré que les États-Unis envoient un hôpital de campagne de 25 lits à Monrovia.

Un hôpital de 25 lits sans un personnel? Ce n’est pas l’échelle dont nous devons penser

, a déclaré Le Duc.

C’est une honte absolue. Quand il y avait un typhon aux Philippines, la Marine était là en 48 heures et a eu des milliards de dollars dans les ressources.

Osterholm a félicité des groupes comme Médecins Sans Frontières, mais dit que les efforts non-coordonnés par les organisations individuelles ne rivalisent pas avec Ebola qui se répand rapidement à travers les zones urbaines.

Ceci est largement dysfonctionnel. Personne n’est à la tête, et personne n’est responsable

,a t-il dit.

C’est comme ne pas avoir le contrôle de la circulation aérienne à l’aéroport. Les avions seraient simplement planter l’un dans l’autre.