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Le Vieux monde ne saurait se permettre l’Ukraine « européenne »

La crise ukrainienne provoquée d’outre-Océan a déséquilibré la situation sur le continent. Le conflit armé au Donbass, les sanctions à l’égard de la Russie, la réaction de Moscou, l’instabilité politique et, par conséquent, la confrontation de plus en plus sérieuse avec l’Occident ne sont dans l’intérêt de la Russie ni de l’UE.

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Or, il existe sans doute le principal bénéficiaire éloigné des passions politiques qui « lève la crème » économique dans le chaudron des problèmes intérieurs du continent.

Au micro le doyen de la chaire de sociologie et de politologie de l’Université financière auprès du gouvernement russe Alexandre Chatilov.

« L’Europe n’était pas sans doute intéressée ni à la crise ukrainienne ni au maïdan. Bien que l’Ukraine se soit montrée disposée aux idées de l’intégration européenne, son adhésion à l’UE était dès le début le projet fantastique. L’UE n’était pas prête à nourrir l’Ukraine avec ses 42 millions d’habitants, surtout vu les risques d’aggravation des rapports économiques avec la Russie. Ce projet a été, néanmoins, adopté, les Etats-Unis ayant imposé aux Européens les sanctions désavantageuses à l’égard de la Fédération de Russie. »

Au lieu de punir la Russie sous la pression de Washington, les Européens « se sont fouettés ». Au micro le chef de la filiale régionale de la Fondation des technologies conceptuelles Valery Piakine :

« Les Mistral traduisent on ne peut mieux les « souffrances » de l’Europe. Chaque pays a ses liens économiques avec la Russie, des contrats dont la réalisation influe sur la réputation du pays et le business. En choisissant un partenaire international, chaque pays cherche à garantir son avenir. Dans le contexte de l’application des sanctions américaines les Etats qui entendaient promouvoir les liens économiques avec l’Europe préfèrent les établir avec les autres pays, en particulier avec les BRICS. »

En plus du business européen, les diplomates déclarent de plus en plus souvent que la politique de sanctions à l’égard de Moscou ne s’avérera pas fructueuse. Le ministre allemand des AE Frank-Walter Steinmeier a souligné il n’y a pas longtemps : « Quiconque voudrait mettre la Russie à genoux au moyen de sanctions économiques, se trompe sérieusement en espérant que cela garantirait la sécurité en Europe et correspond aux intérêts de l’UE ». Espérons que cette opilion prédominera tôt ou tard dans le Vieux monde et ses leaders européens se montreront enfin indépendants.

Source: la voix de la Russie

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