La lutte syndicale a perdu son essence au niveau de cet établissement tant sollicité. Depuis plus d’une décenie, les differentes Directions qui se sont succèdées à l’hôpital Gabriel Touré ont toujours fait face à des révendications catégorielles.
Ces grèves ont eu pour conséquences des pertes en vies humaines et des pertes financières énormes. Avant toute grève, un examen de conscience doit se faire par chacun de ces grévistes. Un parent, un proche collaborateur ou eux mêmes peuvent tomber malades, quel sera le sort, si les moyens financiers ne sont pas disponibles pour la prise en charge dans les cliniques privées. De nos jours, tout le monde n’a pas cette possibilité d’aller se faire soigner dans le privé.
La population malienne souffre le martyre de la part des syndicats terroristes, insouciants aux conséquences des pertes en vies humaines et des pertes financières énormes dont le Mali subira après.
Où est passé l’honneur et la dignité d’un noble métier. Les terrorismes s’installes à Bamako.
Il est temps, un grand temps pour l’État de songer à sa population en prenant toute sa responsabilité pour faire face à son devoir.
La revendication doit se faire dans un contexte légal et pour l’interêt de toutes et de tous. Mais helas, à l’hôpital Gabriel Touré, le patient est le dernier soucis des syndicalistes.
Où est ce qu’on va dans ce pays?
L’ère est venue pour le Commission Nationale des Droits de l’Homme au Mali de penser aux sorts des malades dans cet hôpital . Au delà des souffrances physiques, cette situation de grève a provoquée la souffrance mentale chez les malades.
Devons nous laisser la situation de la sorte entre les mains de ces syndicalistes qui ne pensent qu’à eux même au niveau de cet hôpital qui demeure un espoir pour les malades.
Yacouba HAIDARA
Source : ECHOS MEDIAS