Suite à l’échec des négociations lors des rencontres des jeudi 22 et vendredi 23 octobre 2020 avec le gouvernement, le Syndicat national de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (SNESUP) veut observer deux grèves. La première phase de 48h a débuté du mardi 3 au mercredi 4 novembre. Un second mouvement de 72h est prévu pour la semaine prochaine, du mardi 10 au jeudi 12 novembre, si les points de revendication ne sont pas satisfaits.
Ces revendications sont au nombre de vingt-neuf, regroupées en sept lots, dont entre autres l’application des dispositions du statut des enseignants – chercheurs et de son décret d’application. Il s’agit du paiement des arriérés des heures supplémentaires, des tâches liées aux examens, de la bonne gouvernance, c’est-à-dire de la régularisation totale de la situation administrative et financière des agents, de la signature du décret d’attribution des passeports de service aux enseignants – chercheurs, de la construction d’une Cité des enseignants et d’une bibliothèque à Kabala et de rendre opérationnel le plan de sécurisation de l’espace universitaire. Le SNESUP veut également l’application des articles 66 et 97, l’article 66 étant le correspondant de l’article 39 de l’éducation de base, une augmentation de 20% de la grille des salaires des enseignants – chercheurs. Selon Dr Abdoul Mallé, Secrétaire général du SNESUP, cet accord a été conclu entre le gouvernement et l’UNTM le 29 janvier 2019. Dans l’article 97, il a été convenu d’allonger de deux ans l’âge de la retraite pour les professeurs et les directeurs de recherches, afin de respecter la hiérarchie dans l’enseignement supérieur.