Le parti Rassemblement pour la Justice Sociale » RJS » a animé, le week-end dernier, un point de presse. Objectif : informer ses militants et sympathisants, l’opinion nationale et internationale que le RJS a été désagréablement surpris d’apprendre sur les réseaux sociaux sa fusion avec la formation politique ADP-MALIBA , le dimanche 12 Mai dernier, lors de son congrès extraordinaire, tenu à Koutiala.
D’entrée de jeu, le Secrétaire général du RJS, Abdoulaye Traoré, a rappelé que le comité directeur du parti RJS n’a été ni de près ni de loin associé à cette imposture: » Nous n’avons jamais été associés à la fusion avec la formation politique du parti ADP-MALIBA « , a-t-il précisé. Il a aussi affirmé, de façon solennelle, que cette décision n’engage nullement le RJS dans aucun projet de recherche d’intérêt personnel sordide, qu’il la considère comme « nulle et de nul effet« .
A ses dires le RJS ne peut être dissout qu’à travers un congrès extraordinaire convoqué spécialement à cet effet et réunissant, au moins, les délégués des 2/3 des sections. La décision est prise à la majorité des 2/3 des délégués présents. Dans ce cas, ses biens sont dévolus à une organisation similaire désignée par le congrès.Traoré a indiqué que le Comité Directeur rappelle que le RJS est un parti politique, démocratique, populaire, patriotique et panafricaniste avec comme devise « Sans mensonge Sans trahison« , avec des principes tels que le centralisme démocratique, la liberté d’expression, la discipline et la rigueur dans l’exécution des tâches, le respect scrupuleux des statuts et des décisions prises à la majorité, entre autres.
A le croire, le Comité Directeur soutient que, conformément aux statuts du RJS, le président est le premier responsable du parti.
Il est l’ordonnateur des dépenses et non pas le propriétaire, qu’à ce titre il ne peut se prévaloir du droit de transformer le parti RJS en une propriété privée.
En outre, a appelé les uns et les autres à accorder la priorité à l’union, à la réconciliation, et surtout à préserver la paix et la cohésion sociale.
Yaya KANITAO
Source: l’Indépendant