Le procès du terroriste Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud a repris à la Cour Pénale Internationale, après un certain nombre de suspensions. Plusieurs témoins circulent à la barre, depuis quelques jours, pour confondre ce terroriste, poursuivi pour » crimes de guerre et crimes contre l’humanité « , sans doute commis à Tombouctou, entre 2012 et 2013.
Signalons que le 24è témoin de l’accusation a commencé sa déposition, le 1er mars dernier. Elle devrait, en principe, porter sur l’arrivée des groupes armés et son impact sur la vie des habitants de Tombouctou et l’application par les groupes djihadistes des mesures relatives à l’application de la Charia, la destruction des mausolées, les exactions subies par la population locale.
Selon la CPI, d’avril 2012 à janvier 2013, alors que Tombouctou était sous domination des groupes terroristes, liés à AQMI et Ansar Eddine, Al Hassan « aurait joué un rôle de premier plan dans la commission des crimes et la persécution religieuse et sexiste infligée par ces groupes djihadistes à la population civile « .
Il » aurait pris part à la destruction des mausolées des saints musulmans à Tombouctou et participé à la politique de mariages forcés qui ont donné lieu à des viols répétés et à la réduction de femmes et de jeunes filles à l’état d’esclaves sexuelles« .
Selon la Procureure générale de la CPI, Fatou Bensouda » le Mali mérite justice. Les victimes des crimes commis par l’accusé méritent également justice. Cette Cour a la possibilité d’apporter une contribution importante et tangible à ce besoin et à cette aspiration« .
A DIARRA
Source : l’Indépendant