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Le président ghanéen veut des élections honnêtes en Côte d’Ivoire, au Togo, en Guinée, au Burkina et au Nigeria

Le sommet de la Cedeao a pris fin le lundi 15 décembre dernier, à Abuja. Le président ghanéen a été reconduit à la présidence en exercice de l’Union. Il a appelé ses pairs de la sous-région à organiser des élections pacifiques, libres, crédibles et honnêtes.

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En clôturant le sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, (Cedeao), le lundi 15 décembre 2014 à Abuja, la capitaleadministrative du Nigeria, le président ghanéen a lancé un important appel à tous les pays de la sous-région qui s’apprêtent à organiser des présidentielles en 2015. John Dramani Mahama a ainsi souhaité des « élections pacifiques, crédibles, libres et honnêtes » au Nigeria, en Côte d’Ivoire, au Togo, en Guinée et au Burkina Faso.

Le président de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Cedeao qui venait d’être reconduit par ses pairs pour un deuxième mandat à la tête de l’Union, est conscient des enjeux que représentent ces élections qui vont se dérouler dans un an. Au Nigeria, Goodluck Jonathan très affaibli par les attaques sanglantes de Boko Haram et contesté au sein de son propre parti, s’est malgré tout déclaré candidat pour un scrutin qu’il s’emploiera à gagner face à des adversaires coriaces dont certains issus de son propre camp. Au Togo, Faure Gnassingbé est pressé par l’opposition qui exige à coup de marches et de meetings, des réformes constitutionnelles et institutionnelles avant la présidentielle. En Guinée, Alpha Condé dont l’élection en 2010 a été fortement contestée, par le perdant Cellou Dalein Diallo, le leader de l’opposition arrivé en tête au premier tour, doit relever un défi majeur : faire des élections ”propres” en 2015, au risque de provoquer de sérieux troubles dans le pays. Au Burkina Faso, Michel Kafando, le président intérimaire, n’a qu’un an, pour organiser des élections dans un pays où tous les leaders de l’opposition nourrissent l’ambition de succéder à Blaise Compaoré qui les avait empêchés pendant 27 années, de concrétiser ce rêve. En Côte d’Ivoire enfin, Alassane Ouattara qui veut rempiler, doit le faire dans la plus grande transparence, pour faire oublier à son peuple, la cauchemardesque crise post-électorale de 2010-2011.

Outre la politique, la 46e session ordinaire de la Communauté a aussi évoqué l’économie sous-régionale. Les dirigeants ouest-africains ont officiellement lancé le TEC (Tarif extérieur commun). Ils se sont aussi réjouis de la forte progression économique des pays de l’Union. De 6,6 % en 2012, la croissance économique moyenne est passée à 7 % en 2013.

Au plan de la Santé, la question de l’épidémie à virus Ebola était au menu. Mohamed Ibn Chambas, le représentant spécial du secrétaire général des Nations-Unies en Afrique de l’Ouest a dressé un bilant assez alarmant de l’épidémie qui a affecté 11.300 personnes et en a tué 6.500. Il a promis la poursuite du soutien de l’ONU dans la lutte contre la maladie.

source : .linfodrome

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