Le président gambien Yahya Jammeh, qui rejette sa défaite électorale au scrutin présidentiel du 1er décembre, a annoncé mardi soir qu’il ne quitterait pas le pouvoir au terme de son mandat, le 18 janvier prochain.
« Je ne suis pas un lâche. On ne peut pas intimider ou violer mes droits. Telle est ma position. Nul ne peut me priver de la victoire à l’exception d’Allah le Tout-Puissant », a-t-il dit.
Quant à la médiation de la Cédéao, il a affirmé qu’elle n’était pas équitable. « Avant même de venir, ils avaient déjà déclaré que Jammeh devait partir. Je ne partirai pas », a-t-il ajouté.
D’après la commission électorale, l’opposant Adama Barrow l’a emporté avec 43,3 % des voix, soit moins de 20 000 voix d’avance sur le président sortant (l’élection présidentielle en
Gambie est un scrutin majoritaire à un tour).
Après avoir reconnu dans un premier temps sa défaite, Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 22 ans, a annoncé le 9 décembre qu’il avait changé d’avis et réclame la tenue d’un nouveau scrutin.
Source : ici.radio-canada