Promis par le Président IBK lors de la campagne présidentielle de 2013, la création des 200 mille emplois pendant les cinq ans de son mandat est loin d’être une réalité, selon le Président de l’Organisation Patronal des Industriels (OPI), Cyril ACHCAR. Les 200.000 emplois promis sont, selon lui, ridiculement petits et non significatifs, mais ils ne sont pas atteints. Sauf source réelle et non de sources statistiques.
Cette information a été donnée par le patron des industriels lors d’une rencontre de l’OPI et le Président des FARE le jeudi dernier dans le centre commercial du Grand Moulin du Mali. Pour créer beaucoup plus d’emploi, le gouvernement du Mali doit s’investir dans l’industrie, principal moteur de développement et de lutte contre le chômage. Le Mali regorge de nombreuses potentialités pour son industrialisation, mais la volonté politique manque. A ses dires, un immeuble est égal à une usine, or, le nombre d’immeubles dépasse les 300, et seul le propriétaire tire profil.
Selon les responsables de l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (APEJ), la problématique de l’emploi est un phénomène universel et non national. Ils annoncent qu’au Mali chaque année près de 200 000 jeunes arrivent sur le marché de l’emploi, parmi eux, 20 000 passent par l’APEJ, qui déplore malheureusement l’inadéquation de la formation des jeunes au besoin du marché.
Selon les statistiques, seulement 10% des jeunes qui arrivent sur le marché de l’emploi sont embauchés et tout le reste dans le chômage.
Pourtant, sans source statistique, le Ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle a annoncé la réalisation des 200 mille emplois promis par IBK lors de la campagne présidentielle.
Comme le problème de l’emploi est très crucial au Mali, IBK savait avant d’être le président de la République, qu’en plus de la gestion de la crise du Nord, le problème d’emplois des jeunes était un point fort pour accéder au pouvoir, raison pour laquelle un projet de 200 mille emplois a été mis en place pour acheter la conscience des jeunes. La création des deux cent mille emplois a fait l’objet de beaux discours, mais en réalité rien n’est visible à l’œil nu.
Bréhima DIALLO
Source: le sursaut