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Le premier ministre malien salue le rôle «Remarquable» de l’Algérie: Une médiation constante pour la paix

Alger oeuvre à trouver une «solution définitive à la crise que connaît le Mali dans le cadre du respect de son intégrité territoriale et de sa souveraineté».

modibo keita premier ministre chèf gouvernement

L’évolution de la situation politique et sécuritaire prévalant au Mali et dans la sous-région a été au centre des entretiens que le Premier ministre Abdelmalek Sellal a eu avec son homologue malien Modibo Keita dont la visite de travail et d’amitié en Algérie vise à «l’évaluation des relations bilatérales et l’étude des voies et moyens pour les consolider davantage», en explorant toutes les opportunités offertes en matière de coopération dans tous les domaines.

Un accord a été relevé quant à la «nécessité de préserver l’esprit constructif dans lequel se poursuivent les négociations inter-maliennes» et le Premier ministre malien «a tenu à rendre hommage à l’Algérie pour tous les efforts déployés à l’effet de rétablir la paix et la stabilité dans toute la région», insistant sur le fait que «le cessez-le-feu soit respecté» et que l’accord implique que «l’intégrité territoriale du Mali est non négociable».

En effet, les discussions ont porté, outre «les questions liées à l’évolution des relations bilatérales dans leurs dimensions aussi bien politique et sécuritaire qu’économique», sur l’évaluation du dossier relatif au dialogue inter-malien que l’Algérie pilote depuis son lancement en juillet 2014 et dont la 5ème phase des négociations augure de résultats probants, même si elle est jugée en cela plus ou moins cruciale. Quatre rounds de discussions ont déjà eu lieu depuis juillet 2014 à Alger.

La dernière session de pourparlers s’est achevée fin novembre. Un projet d’accord, présenté par Alger, prévoit une vaste autonomie pour le nord du pays où vivent les tribus touarègues. Toutes les parties en sont convaincues, l’engagement de l’Algérie et des autres pays de la communauté étrangère, directement ou indirectement attachés au succès de ce dialogue, mérite un aboutissement salvateur pour le peuple malien qui attend avec espoir de «s’inscrire dans la dynamique de paix dans les plus brefs délais».

Dimanche dernier, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, s’est réuni avec les ambassadeurs des pays de l’Union européenne (UE) accrédités à Alger, autour de plusieurs thèmes dont celui de la situation dans la région du Sahel, notamment le processus de négociations en cours à Alger pour trouver une «solution définitive à la crise que connaît le Mali dans le cadre du respect de son intégrité territoriale et de sa souveraineté».

Le deuxième dossier «qui intéresse aussi l’UE et dans lequel elle est impliquée concerne le processus en cours pour parvenir à une solution à la crise qui secoue la Libye».

La troisième thématique est liée au terrorisme et à «tout ce qui est mené dans le cadre des stratégies mondiale, régionale et nationale pour lutter contre ce phénomène qui menace la paix et la sécurité dans le monde». Le quatrième dossier concerne la situation au Sahara occidental, faisant observer que l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, «effectuera une tournée dans la région dans les prochains jours» alors que le Conseil de sécurité de l’ONU» examinera la question du Sahara occidental au mois d’avril prochain.

C’est dans ce contexte que la dynamique de la médiation algérienne a été explicitée, indiquant que l’Algérie, en sa qualité de chef de file de la médiation internationale pour le règlement de la crise au Mali travaille à «un règlement qui, pour être durable, doit préserver l’unité et l’intégrité territoriale du pays et définir les règles d’une gouvernance rénovée à même de relancer le développement économique et social du pays».

Cette rencontre aura jeté les bases d’une concertation suivie et d’un approfondissement des échanges sur l’ensemble de ces dossiers, tout particulièrement la question malienne à l’heure d’une menace terroriste de grande envergure qui prend de jour en jour racine au Sahel et risque, si rien n’est entrepris, de faire tache d’huile au Maghreb et au sud de l’Europe.

Le président Bouteflika reçoit le Premier ministre malien
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu hier à Alger le Premier ministre malien, Modibo Keita, en visite de travail et d’amitié en Algérie. L’entretien s’est déroulé en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. La visite de M.Keita en Algérie s’inscrit dans le cadre de la concertation et du dialogue politique que l’Algérie et le Mali entretiennent au plus haut niveau, depuis des années, et intervient dans «un contexte spécifique» marqué par la tenue à Alger de la 5ème phase des négociations inter-maliennes que l’Algérie abrite depuis leur lancement en juillet 2014.

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Source: L’expressiondz.com

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