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Le Mot de la Semaine : RETOUR

Le Centre International de Conférence de Bamako (CICB) était rempli le jeudi 26 Mars 2015 par les partisans d’Amadou Toumani Touré (ATT). Choix délibéré ou heureuse coïncidence ? Serait-on tenter de se demander. Le 26 Mars a sonné l’avènement de la démocratie dans notre pays après 23 ans de règne sans partage du Général Moussa Traoré. Et l’homme qui fut le principal artisan aux côtés des forces vives de la Nation de la fin de la dictature s’appelle toujours ATT. Organisé une rencontre à l’honneur de cet homme et à cette date est vraiment tout un symbole. Symbole de la reconnaissance, de la réconciliation et du pardon.

amadou toumani toure att ancien president malien

Les partisans d’ATT, à l’unisson, ont réclamé le Retour du Général parmi les siens pour y vivre en paix et jouir de tous ses droits d’ancien président de la République. Bataille noble des militants du PDES, des Associations et clubs de soutien et de tous les démocrates et patriotes convaincus pour le Retour d’ATT.

Pour rappel, c’est le Mardi 26 Mars 1991 que le Lieutenant colonel ATT et ses compagnons d’armes ont mis fin à la souffrance, à la boucherie des martyrs et à la chienlit installée pendant 23 ans. Quatorze mois durant, il a dirigé la transition en organisant les élections dont les résultats ont été acceptés par tous les candidats. Il passera le témoin à Alpha Oumar Konaré comme il l’avait promis. Avec cette légitimité historique et son engagement pour le Mali, ATT méritait-il le sort que lui a réservé la junte militaire le 22 Mars 2012 ?

Alors que les démocrates se mobilisent pour le Retour d’ATT au bercail, c’est sous escorte militaire que le généralissime Amadou Aya Sanogo  a traversé la ville de Bamako pour signer son Retour à Sélingué, site de son ancien geôle qu’il connut avant Manantali dans la première région.

Sur un tout autre plan, si ce n’est pas la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) qui refuse de parapher les accords d’Alger, ce sont les narcodjihadistes qui signent leur Retourmacabre  à Gao et à Tombouctou jusqu’ici sous contrôle de l’Etat malien. Au même moment les Organisations des droits humains sont aux trousses des forces Armées du Mali et des groupes armés rebelles en les épinglant dans un rapport pour des cas de violation des droits de l’Homme. Elles font superbement fi des cas graves de violations flagrantes des Jihadistes qui ont décapité et violé des innocents. Il y a-t-il deux poids, deux mesures selon qu’on soit noir ou blanc?

 

Au regard de ce qui précède, le Retour à la Paix ne sera pas possible sans la guerre. Alors nous devons nous préparer moralement et matériellement à reconquérir l’entièreté de notre territoire les armes à la main, même s’il faut payer le prix fort. Les grandes Nations ont été bâties sur les ruines, le sang et les cendres des hommes et des femmes qui ont accepté de se sacrifier à l’image de Bismarck qui réalisa l’unité allemande.

 Youssouf Sissoko 

Source: Inf@sept

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