Le Président français a finalement pu convaincre ses partenaires européens d’adhérer à son projet de retrait, dans le seul but de laisser un très grand vide derrière.
Elle continue à chercher à convaincre d’autres nations pour adhérer à son projet.
Après le retrait militaire, elle va probablement interrompre les aides financières accordées au Mali, et chercher à aligner les autres pays européens pour également le faire, afin d’affaiblir davantage le Mali.
Le Président français voulait un retrait rapide de ses troupes. Cela n’est malheureusement pas évident compte tenu de la grande quantité de logistique qui doit être évacuée.
L’armée malienne doit se mettre au travail pour pouvoir faire face au vide laissé derrière. Elle est appelée seule à lutter contre le terrorisme.
Il devient donc primordial d’installer une vraie base militaire malienne à Kidal. À ce niveau, la surveillance doit être de mise. Tant que la région de Kidal n’est pas totalement occupée par l’Etat du Mali, le danger ne saurait être loin.
À chaque fois que l’armée arrive à libérer une ville, il faudrait penser à installer un camp militaire sinon les djihadistes reviendront.
Il faut que les 9 régions gardes créés récemment soient fonctionnelles et très rapidement.
La France n’a pas du tout digérer son départ et fera l’impossible pour saboter les actions de l’armée malienne. La France usera de toutes ses forces pour montrer au monde entier qu’elle est une puissance, et pousser le Mali à avoir des regrets.
Il revient aux autorités de rester extrêmement vigilant.
Les populations Nigériennes et Burkinabé seraient d’une grande utilité pour le Mali, si elles décidaient de protester contre la présence de l’armée française sur leur sol.
Maintenant, chaque partie doit devoir s’assumer et respecter l’autre.
Espérons qu’une partie de l’armement français ne reste entre les mains d’autres personnes.
ABDOUL AZIZ O DIALLO
Source: LE TOGUNA