Selon le ministre de la Réconciliation nationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed, la “transgression” du cessez-le-feu et les violences dans les localités de Menaka et Léré ne devraient pas influer sur l’accord de paix et de réconciliation nationale qui sera signé le 15 mai prochain à Bamako.

 

Il estime par la même occasion que la solution définitive à cette situation consiste à signer l’accord de paix et de réconciliation nationale. Il s’est dit confiant que lorsque  » tout le monde aura signé l’accord de paix, toutes ces questions seront réglées de manière définitive « .

D’ailleurs, il a signalé que chaque processus de paix est émaillé d’embûches. Pour preuve, il faut rappeler qu’au moment où se tenait la phase initiale des pourparlers inter-Maliens d’Alger en juillet 2014, des affrontements violents opposaient les séparatistes aux unionistes. Ce qui n’a pas empêché la signature d’une feuille de route et d’un accord de cessation des hostilités entre les protagonistes. Il convient de préciser qu’à ce sujet, la médiation internationale travaille d’arrache-pied pour que les armes se taisent avant la date annoncée pour la signature de l’accord définitif, le 15 mai prochain, afin que cette cérémonie se déroule dans des conditions apaisées.

Pour lui, il est aussi nécessaire que les responsables de cette escalade de violence prennent en compte le souhait des partisans de la paix, qui sont majoritaires. Le ministre s’est, par ailleurs, dit optimiste quant à la présence de toutes les parties y compris la CMA, à la cérémonie de signature. Il a aussi indiqué que la particularité de cet accord c’est d’être largement inclusif, donc la cérémonie de signature ne peut que suivre cette logique, d’où les invitations lancées tous azimuts.

    Massiré Diop