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Le ministre Ibrahim Ikassa Maïga à propos des élections : «Il vaut mieux adopter un schéma bien pensé qui donne un résultat efficient»

Au cours de la rencontre qui a réuni, lundi dernier, le gouvernement et la classe politique, au Centre international de conférences de Bamako, les échanges ont essentiellement porté sur l’organisation des Assises nationales de la refondation (ANR) et la création de l’Organe unique de gestion des élections (OGE).

Cette rencontre a enregistré la présence du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le lieutenant-colonel Abdoulaye Maïga et de sa collègue en charge des Réformes politiques et institutionnelles, Mme Fatoumata Sékou Dicko. Ont pris part à cette rencontre, les partis qui composent la Coalition des forces patriotiques (Cofop), le parti Yelema, le parti Convergence pour le développement du Mali (Codem). S’y ajoutent le Parti pour la restauration des valeurs du Mali (PRVM-Fasoko) et des formations politiques affiliées au Mouvement du 5 Juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5- RFP).

Si plusieurs participants ont relevé la pertinence de la tenue des Assises nationales de la refondation et de la création de l’Organe unique de gestion des élections, d’autres ont émis de sérieuses réserves. Ces derniers ont estimé que la tenue de ces assises sera un remake du Dialogue national inclusif (DNI). Qui plus est, ils ne partagent pas la volonté des autorités de la Transition de conférer un caractère souverain et exécutoire aux conclusions des ANR.

S’agissant de l’Organe unique, ces mêmes acteurs politiques ont demandé le maintien des structures actuelles de gestion des élections avec le renforcement de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) compte tenu du délai restant de la Transition. Il ont demandé la publication d’un chronogramme précis des élections et souhaité que les termes de référence des ANR soient rendus publics. Les responsables politiques présents ont, unanimement, demandé au gouvernement d’accélérer la cadence pour une sortie de crise.

En réponse, le ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les institutions a indiqué que les lenteurs observées dans le processus s’expliquent par la volonté des autorités de la Transition d’aller sûrement. Parlant de la pertinence des ANR, Ibrahim Ikassa Maïga a signalé qu’entre le temps où les différents fora ont eu lieu dans notre pays et aujourd’hui, il y a eu des évolutions.

Avant de souligner des nécessités d’adaptation à faire sur ces propositions. S’agissant des termes de référence des assises à venir, il a déclaré qu’il suffit juste que le cadre politique soit fonctionnel pour son élaboration. Pour ce qui concerne le caractère souverain qu’on voudrait donner à ces assises, le ministre de la Refondation de l’État a fait savoir que si on s’entend sur quelque chose, cela doit être exécutoire.

Parlant de l’OGE, le ministre Maïga a souligné que le temps qu’il faudra pour la mise en place de la Ceni est le même pour la création de l’Organe unique. Pour lui, mieux vaut qu’on aille vers un schéma bien pensé, bien monté et qui nous donne un résultat efficient que de perdre nos efforts dans quelque chose qui n’a pas marché. «Les délais, nous les tenons autant que c’est faisable», a affirmé Ibrahim Ikassa Maïga, ajoutant que les chronogrammes, qui avaient été donnés, auparavant, restent, à titre indicatif, de mise.


Bembablin DOUMBIA

Source : L’ESSOR

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