En marge de la célébration, hier jeudi 25 juin, de la journée internationale contre l’abus et le trafic de drogue délocalisée cette année à Sikasso, le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le Général Sada Samaké, qui a présidé le lancement des activités, a saisi cette occasion pour faire l’Etat de la situation sécuritaire en troisième région. Ce, après l’attaque du village de Misseni par des assaillants vers la frontière ivoirienne qui a occasionné la mort d’un gendarme et plusieurs dégâts matériels.
Cependant, même si l’attaque n’a pas été revendiquée, les indices laissés sur place par les assaillants (un drapeau noir avec des écritures en arabe) font penser à une piste djihadiste. Ainsi, pour le ministre Sada Samaké, ce qui s’est passé à Misseni ne peut être seulement considéré comme un acte de djihadisme.
« Ce sont des bandits de grand chemin qui sont responsables de ce forfait. Nous avons arrêté plusieurs d’entre eux et ils sont tous originaires de la région de Sikasso.
Ceux qui ont été arrêtés ont commencé à parler, toute chose qui nous facilite l’enquête. C’est pourquoi, nous avons presque identifié tous les membres de la bande. Et nous sommes en train de les traquer avec l’appui de certains pays voisins » a révélé le ministre Sada Samaké qui a invité les populations de la troisième région à la vigilance et les a rassurées de l’engagement du gouvernement à assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.
K.THERA
source : L’Indépendant
