L’information est contenue dans le Rapport sur la Politique Monétaire dans l’UMOA de Septembre 2018.
Dans ce document, on lit que les émissions nettes sont ressorties négatives à 234,9 milliards durant le premier semestre 2018, contre un solde positif de 565,7 milliards un an plus tôt.
« En excluant la Côte d’Ivoire et le Sénégal, qui ont peu sollicité le marché, les émissions nettes se sont chiffrées à +290,3 milliards ».
Sur le compartiment des bons du Trésor, poursuit la même source, les mobilisations de ressources au cours des six premiers mois de l’année 2018 se sont élevées à 689,1 milliards contre 1.053,0 milliards sur la même période un an auparavant.
Et de préciser que les maturités de 12 et 6 mois ont été les plus sollicitées avec des volumes respectifs de 63,3% et 23,6% des montants mobilisés.
Sur le compartiment obligataire, les Trésors publics ont mobilisé 486,7 milliards contre 678,0 milliards au premier semestre 2017. Les mobilisations les plus importantes ont été réalisées sur les compartiments de 3 ans et 5 ans, avec respectivement 47,9% et 27,3% des ressources collectées.
Le coût moyen des ressources levées par les Etats (taux d’intérêt moyen pondéré) sur le compartiment des bons du Trésor, s’est orienté à la baisse, d’un trimestre à l’autre, ressortant à 6,00% au cours du deuxième trimestre 2018 contre 6,22% un trimestre plus tôt.
Encours des titres publics sur le marché régional
L’encours global des titres publics sur le marché financier régional est ressorti à 9.312,8 milliards à fin juin 2018, lit-on dans le Rapport sur la Politique Monétaire dans l’UMOA du Septembre 2018.
Par Etat, poursuit ce document de la BCEAO, l’encours des titres publics se chiffre pour le Benin à 1302,2 milliards, le Burkina Faso 1092,7 milliards, la Cote d’Ivoire 3361,4 milliards, la Guinée Bissau 51,1 milliards, le Mali 1019,9 milliards, le Niger 572,1 milliards, le Sénégal 886 milliards et le Togo 1027,4 milliards.
En perspective, pour l’ensemble de l’année 2018, sur la base des programmes d’émission, poursuit la même source, le montant global des émissions brutes sur le marché régional de la dette publique est attendu à 2.459,1 milliards contre 3.274,0 milliards en 2017.
Le document renseigne que les tombées d’échéances se situeraient à 2.716,0 milliards et les émissions nettes ressortiraient à -256,9 milliards, ce qui porterait l’encours des titres publics à 9.290,8 milliards ou 13,0% du PIB à fin décembre 2018.
A l’en croire, ce repli des encours de titres publics se justifie par l’absence d’émission de titres publics par l’Etat du Sénégal sur le marché régional depuis le début de l’année 2018, conjuguée avec la forte diminution des émissions de la Côte d’Ivoire.
Dans ce document, on lit que les émissions nettes sont ressorties négatives à 234,9 milliards durant le premier semestre 2018, contre un solde positif de 565,7 milliards un an plus tôt.
« En excluant la Côte d’Ivoire et le Sénégal, qui ont peu sollicité le marché, les émissions nettes se sont chiffrées à +290,3 milliards ».
Sur le compartiment des bons du Trésor, poursuit la même source, les mobilisations de ressources au cours des six premiers mois de l’année 2018 se sont élevées à 689,1 milliards contre 1.053,0 milliards sur la même période un an auparavant.
Et de préciser que les maturités de 12 et 6 mois ont été les plus sollicitées avec des volumes respectifs de 63,3% et 23,6% des montants mobilisés.
Sur le compartiment obligataire, les Trésors publics ont mobilisé 486,7 milliards contre 678,0 milliards au premier semestre 2017. Les mobilisations les plus importantes ont été réalisées sur les compartiments de 3 ans et 5 ans, avec respectivement 47,9% et 27,3% des ressources collectées.
Le coût moyen des ressources levées par les Etats (taux d’intérêt moyen pondéré) sur le compartiment des bons du Trésor, s’est orienté à la baisse, d’un trimestre à l’autre, ressortant à 6,00% au cours du deuxième trimestre 2018 contre 6,22% un trimestre plus tôt.
Encours des titres publics sur le marché régional
L’encours global des titres publics sur le marché financier régional est ressorti à 9.312,8 milliards à fin juin 2018, lit-on dans le Rapport sur la Politique Monétaire dans l’UMOA du Septembre 2018.
Par Etat, poursuit ce document de la BCEAO, l’encours des titres publics se chiffre pour le Benin à 1302,2 milliards, le Burkina Faso 1092,7 milliards, la Cote d’Ivoire 3361,4 milliards, la Guinée Bissau 51,1 milliards, le Mali 1019,9 milliards, le Niger 572,1 milliards, le Sénégal 886 milliards et le Togo 1027,4 milliards.
En perspective, pour l’ensemble de l’année 2018, sur la base des programmes d’émission, poursuit la même source, le montant global des émissions brutes sur le marché régional de la dette publique est attendu à 2.459,1 milliards contre 3.274,0 milliards en 2017.
Le document renseigne que les tombées d’échéances se situeraient à 2.716,0 milliards et les émissions nettes ressortiraient à -256,9 milliards, ce qui porterait l’encours des titres publics à 9.290,8 milliards ou 13,0% du PIB à fin décembre 2018.
A l’en croire, ce repli des encours de titres publics se justifie par l’absence d’émission de titres publics par l’Etat du Sénégal sur le marché régional depuis le début de l’année 2018, conjuguée avec la forte diminution des émissions de la Côte d’Ivoire.
Mariama Diallo
Lejecom