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Le Mali sous embargo : Les évêques du Mali prêchent pour «l’union sacrée»

Le ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Dr Mahamadou Koné, s’est rendu le 18 janvier 2022 à l’Archevêché de Bamako où les évêques de notre pays étaient réunis pour la seconde session ordinaire 2021-2022 de la Conférence épiscopale de l’église catholique. Le ministre Koné y était porteur d’un message des plus hautes autorités de la Transition, Colonel Assimi Goïta et Dr Choguel Kokalla Maïga, encourageant les évêques à porter le Mali dans leurs cœurs et leurs prières comme ils l’ont toujours fait du reste.

 

«La prière pour le Mali, la paix et la cohésion sociale dans notre pays, c’est d’ailleurs votre dédicace sacerdotale au quotidien dans vos églises, dans vos faits et gestes…», a complimenté Dr Koné à l’égard des évêques. «Nous sommes comblés à notre tour par ce témoignage à notre endroit. Comme quoi la communauté catholique représente quelque chose aux yeux des populations et des plus hautes autorités de notre pays pour la cohésion sociale et le pardon», a déclaré le président de ladite conférence épiscopale et évêque de Kayes, Mgr Jonas Dembélé.

Après avoir exhorté à «l’union sacrée et à se serrer les coudes face aux sanctions de la Cédéao», il a remercié le ministre Koné pour les efforts consentis pour la réussite du pèlerinage catholique 2021 en novembre dernier. Quant au Cardinal Jean Zerbo, Archevêque de Bamako, il a prêché pour «la solidarité, le pardon et le soutien mutuel face aux sanctions et pour un meilleur vivre ensemble dans notre pays». La visite a été mise à profit par les hommes d’église pour présenter au ministre le nouvel évêque de San, Mgr Hassa Florent Koné.

RIPOSTE AUX SANCTIONS : Le ministre Andogoly Guindo face aux acteurs de la culture, de l’artisanat, du tourisme et l’hôtellerie

A l’initiative et en présence du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme (MACIHT),  M. Andogoly Guindo, une réunion de soutien aux autorités de la Transition a eu lieu le 17 janvier 2022, suite aux sanctions des chefs d’Etat de la Cédéao et de l’Uémoa. Les représentants des organisations socioprofessionnelles de l’Artisanat, de la Culture et du Tourisme, les responsables des services centraux, rattachés et organismes centraux du (MACIHT) et des associations culturelles du Mali y ont pris part.  Le ministre a surtout salué la résilience dont font preuve les acteurs des trois secteurs malgré un contexte difficile marqué par la double crise sécuritaire et sanitaire.

Cette réunion a surtout été l’occasion pour les représentants des différentes entités invitées de donner leurs avis sur le plan de riposte du gouvernement et à formuler des propositions pour une sortie de crise. Globalement, les acteurs du monde de l’Artisanat, de la Culture et du Tourisme ont salué l’initiative du ministre de les associer à la recherche de solutions à ces sanctions qui pénalisent le peuple malien dans son ensemble et ont promis de tout mettre en œuvre pour épauler les autorités de la Transition dans ces moments d’épreuves.

Diaspora : Des députés français désapprouvent les sanctions de la Cédéao contre le Mali

La coordination des élus français (maires, députés…) d’origine malienne (CEFOM) a décidé de passer à l’offensive face aux sanctions imposées au Mali par la Cédéao. C’est ainsi qu’une délégation a rencontré mercredi dernier (19 janvier 2022) les différents groupes parlementaires à l’Assemblée nationale française ainsi qu’un sénateur pour échanger sur la situation malienne. Plusieurs parlementaires, dont la députée Clotilde Panot de la «France Insoumise» de Jean-Luc Mélenchon, ont apporté d’emblée leur soutien au peuple malien.

«Nous partageons leur opposition aux sanctions de la Cédéao qui n’affaiblissent en rien la junte, mais font souffrir le peuple malien et le menacent d’insécurité alimentaire. La question de la présence des forces françaises au Mali est clairement posée. La solution au Mali doit être politique», a écrit l’élue sur sa page Facebook. Suite aux différentes rencontres, la CEFOM a produit un communiqué pour la levée des sanctions. La coordination des élus français d’origine malienne estime que la crise au Mali est partie de la guerre en Libye. Elle demande le dialogue entre les différentes parties, précisément entre la Cédéao et les autorités maliennes. Cependant cette coordination exige une enquête sur la présence française au Mali. Comme on peut le constater, la diaspora malienne n’est pas insensible à la situation de leur pays.

Source : Le Matin

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