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Le Mali qualifie la France de junte à la tribune de l’ONU

L’Assemblée générale des Nations unies a visiblement été une occasion pour le Mali, de dire ses quatre vérités à la France. Ce samedi 24 septembre 2022, le colonel Abdoulaye Maïga, Premier ministre malien par intérim, a saisi l’occasion de s’exprimer à la tribune de l’ONU pour s’attaquer aux autorités françaises. Ayant abordé la question du retrait des militaires français de la force Barkhane du Mali, l’officiel malien a déclaré que son pays avait été « poignardé dans le dos par les autorités françaises », tout en ajoutant que : « Les autorités françaises, profondément anti-françaises pour avoir renié les valeurs morales universelles et trahi le lourd héritage humaniste des philosophes des lumières, se sont transformées en une junte au service de l’obscurantisme ».

Il s’était exprimé sur le transfert du pouvoir aux autorités du pays

Au cours de son intervention, Abdoulaye Maïga a par ailleurs accusé la France de « pratique néocoloniale, condescendante, paternaliste et revancharde », tout en saluant « les relations de coopération exemplaire et fructueuse entre le Mali et la Russie ». Notons qu’au cours de sa prise de parole, le Premier ministre malien par intérim s’est également exprimé sur le transfert du pouvoir aux autorités du pays. Selon lui, les élections libres et transparentes ainsi que le retour du pays à l’ordre constitutionnel auront lieu en 2024. A l’en croire, les autorités maliennes œuvrent pour que ces derniers aient lieu.

« Depuis le mois d’août 2020, le Mali se trouve dans un processus de transition, qui prendra fin le 26 mars 2024, par le transfert de pouvoir aux autorités élues […] Les autorités de la transition se sont engagées, dans deux chronogrammes convenus avec la Cédéao [Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest], à faire des réformes politiques et institutionnelles, avant d’organiser des élections, dont l’objectif ultime est de refonder l’État malien », a-t-il déclaré. Il a mis l’accent sur le fait qu’une loi électorale avait été promulguée et qu’une structure indépendante pour leur organisation avait été mise en place. « Une commission composée d’éminentes personnalités de toutes les composantes de la société malienne [a été] chargée de la rédaction de la nouvelle constitution », a ajouté Abdoulaye Maïga.

 

Source: lanouvelletribune

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